Près de 1.000 imams issus des différentes wilayas du pays ont participé, lundi à Alger, aux examens de promotion au rang d' »imam enseignant », indique un communiqué du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs.
Organisés à Dar El Imam, ces examens traduisent « la volonté du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs de prendre en charge la situation professionnelle des fonctionnaires du secteur, notamment en ce qui concerne la promotion et l’amélioration du parcours professionnel des imams », précise la même source.
Ont participé à cet examen les « imams enseignants intégrés dans le rang d’imam prédicateur, qui n’avaient pu se présenter aux examens professionnels au titre de l’année 2023″ et ce, en application de l’instruction du Premier ministre relative à la levée du gel des opérations de promotion dans les institutions et administrations publiques », ajoute le ministère.
Blida : mise en exergue du rôle de l’Imam dans le renforcement de la cohésion nationale
Des imams, prêcheurs et universitaires ont souligné, dimanche lors d’une Journée d’étude organisée à Blida, le rôle « central » de l’Imam dans le renforcement de la cohésion nationale au sein de la société, à travers ses prêches et enseignements religieux.
La rencontre, organisée par la direction des affaires religieuses et des wakfs, sous le thème « Cohésion nationale et solidarité sociale à la lumière des valeurs coraniques », s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’Imam (15 septembre).
Dans son intervention, à l’occasion, le Cheikh Mohamed Mkerkeb Aberane, a insisté sur la nécessité de renouveler le discours religieux afin de l’adapter aux enjeux actuels, considérant l’Imam comme » modèle et moteur essentiel » de la société.
Le cheikh Mkerkeb a insisté sur l’importance d’un discours religieux renouvelé, qui aborde les enjeux actuels et apporte conseils et orientations à la communauté, tout en soulignant la nécessité d’une formation continue des imams adaptée aux évolutions intellectuelles et sociales de leur environnement.
De son côté, le cheikh Abdessamie Bouguendoura a mis en avant la contribution de l’imam à l’éducation des générations dans l’esprit de citoyenneté et d’appartenance, ainsi qu’à l’encouragement du soutien aux nécessiteux, gage de stabilité et d’harmonie sociale.
A son tour, le directeur des affaires religieuses de la wilaya, Brahim Brahimi, a affirmé que l’instauration de cette Journée nationale de l’Imam par le président de la République constituait « une reconnaissance des efforts des imams pour éclairer la société », rappelant leur rôle dans la préservation d’un islam modéré et équilibré.
La rencontre, qui s’est tenue dans la salle de conférences de la mosquée El-Kaouthar, a été l’occasion d’honorer des imams à la retraite et d’autres titulaires de diplômes supérieurs. La célébration de la Journée nationale de l’Imam se poursuivra tout au long de la semaine avec des soirées religieuses et scientifiques au niveau des mosquées de la wilaya, au nombre de plus de 280, selon le directeur local du secteur.
