Le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, Mustapha Hidaoui, a effectué, dimanche, une visite hautement symbolique et porteuse d’espoir au camp de formation des jeunes médiateurs pour la prévention de la toxicomanie, installé au niveau du camp de jeunes de Zéralda (Alger).
Cette initiative, organisée par le ministère de la Jeunesse en coordination avec le ministère de la Santé et l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), traduit une vision claire : appuyer les programmes de prévention, renforcer la formation et accompagner les jeunes dans leur parcours de sevrage et de réinsertion.
Un camp tourné vers la prévention et la réinsertion
Accueillant des jeunes ayant surmonté l’épreuve de la dépendance, ce camp de formation constitue un véritable espace d’échange, d’apprentissage et de reconstruction personnelle. Les bénéficiaires y acquièrent des compétences sociales, des outils de communication et une solide culture citoyenne qui leur permettent non seulement de s’immuniser contre les risques de rechute, mais également de devenir des acteurs actifs de la prévention au sein de leurs communautés.
Le ministre a pu s’entretenir directement avec les jeunes participants, attentif à leurs préoccupations et à leurs aspirations. À travers leurs témoignages, ces jeunes ont exprimé une volonté sincère de tourner la page de la dépendance et de s’engager dans une dynamique de changement positif.
Des jeunes au cœur du processus de sensibilisation
Impressionné par leur détermination, Mustapha Hidaoui a salué « la forte volonté dont ces jeunes font preuve pour dépasser la phase de dépendance et se réinscrire dans une trajectoire constructive ».
Il a rappelé que leur rôle de médiateurs est essentiel : en partageant leurs expériences et en sensibilisant leurs pairs, ils deviennent un maillon incontournable dans la lutte contre ce fléau.
« Vous êtes appelés à devenir les porteurs d’un message fort, celui de l’espoir et de la résilience.
Votre parcours est la preuve vivante qu’il est possible de se libérer de la dépendance et de contribuer à l’édification d’une société solidaire, consciente et plus forte face à ce phénomène », a affirmé le ministre, tout en réitérant son plein soutien et ses encouragements à l’ensemble des participants.
Des objectifs nobles et concrets
Au-delà de la prévention, le camp poursuit des objectifs concrets et à long terme : Renforcer l’esprit de citoyenneté et de responsabilité chez les jeunes, Promouvoir le bénévolat et la participation active à la vie publique, Développer les compétences sociales et communicationnelles, nécessaires à une meilleure intégration.
Assurer la réinsertion socioprofessionnelle des personnes sevrées, afin qu’elles puissent retrouver leur place au sein de la société et contribuer au développement national.
Une politique de proximité et de suivi
La visite du ministre s’inscrit dans une démarche de suivi de terrain des programmes de formation et d’accompagnement destinés à la jeunesse, notamment ceux qui concernent les jeunes ayant traversé une période de dépendance.
Elle traduit une volonté politique forte : faire de la prévention et de la réinsertion des piliers d’une société plus consciente et résiliente.
À travers cette initiative, Mustapha Hidaoui a réaffirmé que la jeunesse algérienne, même marquée par des parcours difficiles, reste une richesse inestimable pour le pays.
En les accompagnant et en leur offrant des perspectives, l’État investit dans un avenir où ces jeunes deviendront des leviers du développement, porteurs d’un message d’espoir et de reconstruction.
A.M
