Les principales organisations de solidarité avec le peuple Palestinien en France ont appelé à une journée de mobilisation massive samedi prochain pour dénoncer le génocide à Ghaza et les innombrables violations des droits humains par l’entité sioniste dans tous les territoires palestiniens occupés.
Alors que les Palestiniens de la bande de Ghaza sont une nouvelle fois privés de rentrée scolaire, que la famine continue de faire rage et que les bombardements sionistes massacrent en continu, les principales organisations de solidarité avec le peuple palestinien en France appellent à une journée de mobilisation massive le 6 septembre.
« C’est maintenant qu’il faut stopper le génocide, la famine organisée comme arme de guerre et le nettoyage ethnique contre le peuple palestinien. Nous redirons notre refus de la colonisation, de l’occupation et de l’apartheid et notre exigence que (l’entité sioniste) soit enfin sanctionnée ! », clame l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS).
« Urgence Palestine », qui malgré les menaces de dissolutions reste très mobilisée, a également appelé à cette mobilisation, qui prévoit notamment une grande manifestation à Paris, au départ de la place de la République à 14 heures. Des rassemblements et manifestations sont également prévus à Toulouse, Strasbourg, Nancy, Nantes, Blain, Dole et bien d’autres encore.
Les organisations syndicales, elles aussi, appellent à « ne pas détourner le regard » et à se joindre à ces manifestations pour exiger notamment la suspension de l’accord d’association liant l’UE à l’entité sioniste, la fin de la fourniture d’armes et de munitions à cette entité.
Si cette manifestation sonne comme une rentrée militante, le mouvement de solidarité avec Ghaza ne faiblit pas. Pendant le Tour de France, les militants ont fait de chaque étape une occasion de dénoncer la présence de représentants sionistes parmi les coureurs, et de rendre visible la cause palestinienne.
A Paris, les militants ont tenu pendant tout l’été une manifestation chaque semaine, rassemblant plusieurs centaines de personnes. En optant pour des trajets moins routiniers que les grandes marches partant de la place de la République, ces déambulations ont sillonné les quartiers populaires de l’Est et du Nord parisien pour démontrer que la solidarité ne part pas en vacances.
Dans toute la France, les collectifs ont appelé à des rassemblements, des manifestations en juillet et en août, alors que la famine se faisait de plus en plus grave, afin d’accentuer la pression sur l’entité sioniste pour qu’elle mette fin à son blocus.
A l’approche de la rentrée scolaire, la campagne BDS France a lancé une opération de boycott sur les produits Carrefour: « Les cartables de nos enfants ne financeront pas le génocide ». Largement relayée sur les réseaux sociaux et sur le terrain, les organisations appellent à ne pas faire les courses de fournitures scolaire dans cette entreprise « complice de génocide ».

 
			 
			 
		 
		 
		