bilan pourrait être pire en 2025 selon L‘ONU : Pas moins de 390 travailleurs humanitaires tués en 2024

dknews
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Le système humanitaire est à bout de souffle, sous-financé, débordé et attaqué, déplore l’ONU, faisant état de pas moins de 390 travailleurs humanitaires tués dans le monde rien qu’en 2024.
« L’année dernière, pas moins de 390 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde – un record », indique le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, dans un message à l’approche de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, célébrée le 19 août de chaque année, soulignant que pour les plus de 300 millions de personnes prises au piège d’un conflit ou d’une catastrophe, « les humanitaires sont le dernier maillon de la chaîne de survie ».

Selon l’ONU, certaines des victimes ont été tuées dans l’exercice de leurs fonctions, d’autres chez elles, tandis que des centaines d’autres ont été blessées, kidnappées ou détenues.
« Et tout porte à croire que 2025 pourrait être pire ». « Pourtant, le financement de cette chaîne se tarit », regrette M. Guterres, « et celles et ceux qui apportent l’aide humanitaire font l’objet d’attaques de plus en plus fréquentes », alors que des lignes rouges « sont franchies en toute impunité ».
Pourtant, rappelle le chef de l’ONU, « le droit international est clair : les humanitaires doivent être respectés et protégés », soulignant qu' »ils ne doivent jamais être pris pour cible » et « les règles et des outils existent ».

Cependant, pour le SG de l’ONU, ce qui fait défaut, « c’est la volonté politique et le courage moral », précise-t-il encore, appelant à prendre des mesures « concrètes » pour protéger chaque travailleur humanitaire et investir dans sa sécurité, pour mettre fin aux mensonges qui coûtent des vies.
Aussi, M. Guterres insiste à faire en sorte que les auteurs de ces crimes ne puissent se soustraire à leurs responsabilités et soient traduits en justice, appelant également à mettre fin aux flux d’armes à destination des parties qui enfreignent le droit international.
Pour l’ONU, cette année, le message est clair : « Le système humanitaire est à bout de souffle, sous-financé, débordé et attaqué ». Là où tombent les bombes et où surviennent les catastrophes, ce sont les travailleurs humanitaires qui tiennent bon, sauvant des vies, souvent au péril de la leur. Et, de plus en plus, ils sont eux-mêmes pris pour cible.

Agression sioniste: le Premier ministre néo-zélandais qualifie d' »effroyable » la situation à Ghaza

Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon a qualifié d' »effroyable » la situation dans la bande de Ghaza, où un génocide sioniste est en cours depuis près de deux ans.
Critiquant avec virulence le dénommé « Netanyahu », Christopher Luxon a annoncé que ce dernier « est allé beaucoup trop loin » dans son agression génocidaire qu’il mène depuis le 7 octobre 2023 contre Ghaza, où la situation est « effroyable ».
« Il n’écoute pas la communauté internationale et c’est inacceptable », a-t-il encore dit à ce propos.
La Nouvelle-Zélande avait annoncé lundi son intention de reconnaître prochainement l’Etat de Palestine.
Et fin juillet, l’Australie et 14 autres pays avaient « invité » la communauté internationale à reconnaître l’Etat de Palestine.
Dans ce contexte, Wellington a indiqué qu’une décision serait annoncée à l’ONU en septembre prochain, mentionnant « la catastrophe humanitaire » en cours à Ghaza.

Famine à Ghaza: l’Italie souligne l’impératif d’un cessez-le-feu

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a souligné mardi, la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, afin de pouvoir fournir une aide humanitaire à une population civile qui souffre et appliquer la solution à deux Etats.
Après avoir fait part de sa profonde préoccupation face aux récentes décisions de l’entité sioniste visant la réoccupation de Ghaza, Mme Meloni a souligné lors d’un appel téléphonique avec le président palestinien Mahmoud Abbas, la nécessité d’une cessation immédiate de l’agression sioniste contre les Palestiniens, afin de fournir une aide humanitaire à une population civile en souffrance et pouvoir appliquer la solution à deux Etats, a indiqué le Cabinet la Première ministre italienne, dans un communiqué repris par des médias.
Soulignant que la situation humanitaire prévalant à présent dans la bande de Ghaza est « injustifiée et inacceptable », Mme Meloni a réitéré l’engagement de son pays sur le front humanitaire, notamment les parachutages aériens en cours et l’évacuation de plus de 150 enfants nécessitant des soins à ce jour, a ajouté la même source.

Un appel groupé pour mettre fin à la famine à Ghaza

L’Union européenne (UE) et plusieurs pays ont dénoncé mardi la situation de « famine » à Ghaza née de l’agression sioniste et du blocus étouffant imposé à l’enclave palestinienne, appelant à agir de manière « urgente » pour y mettre fin.
« La détresse humanitaire à Ghaza a atteint un niveau inimaginable. Une famine se déroule sous nos yeux », écrivent l’UE et 24 pays dans un communiqué commun.
Ces signataires, dont le Canada, le Japon, le Royaume-Uni et l’Australie, exhortent l’entité sioniste à « autoriser tous les convois d’aide humanitaire des ONG internationales et à lever les obstacles qui empêchent les humanitaires d’intervenir ». Depuis le 2 mars dernier, les forces d’occupation ont fermé tous les points de passage, empêchant l’entrée de la majorité des aides alimentaires et médicales dans la bande de Ghaza.
Le nombre total des Palestiniens tombés en martyrs à cause de la famine et de la malnutrition à Ghaza s’élève à 227, dont 103 enfants, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

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