Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a condamné l’assassinat de six correspondants de presse dans un raid de l’armée de l’occupation sioniste survenu près de l’hôpital Al-Shifa, à l’ouest de la ville de Ghaza.
Tard dans la soirée de dimanche, les correspondants de la chaîne qatarie Al Jazeera, Anas Al-Sharif et Mohammed Qreiqa, ainsi que trois autres membres de l’équipe de la chaîne, sont tombés en martyrs lors d’un bombardement sioniste ciblant une tente de journalistes près de l’hôpital Al-Shifa, dans le nord de la bande de Ghaza.
Lundi, un sixième journaliste, Mohammed Al-Khaldi, a succombé à ses blessures de la veille, portant à 238 le nombre de journalistes palestiniens tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste en octobre 2023. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le mouvement Hamas a pleuré la perte des « martyrs tombés lors du raid sur la tente des journalistes à l’hôpital Al-Shifa ». Il s’agit, selon le Hamas, de « la plus vaste campagne de ciblage de journalistes au monde », précisant que « cette opération a été précédée de menaces directes contre les victimes, dans le but de faire taire la voix de la vérité ».
Le mouvement a également déclaré que « le ciblage continu des journalistes dans la bande de Ghaza est un message de terreur criminelle adressé au monde entier, et un signe de l’effondrement complet du système de valeurs et de lois internationales ».
Le Hamas souligne aussi que « le silence de la communauté internationale a encouragé l’occupation à continuer de tuer des journalistes en toute impunité ».
Il a appelé la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU à « condamner ce crime, à mettre fin aux violations, et à poursuivre les dirigeants de l’occupation pour leurs crimes contre l’humanité ».
Le mouvement Hamas a insisté sur le fait que « ces crimes barbares répétés contre les journalistes palestiniens, et en particulier ce dernier massacre, nécessitent une large mobilisation des journalistes et professionnels des médias du monde entier, afin de dénoncer l’occupation et ses crimes et élever la voix de la vérité qu’on tente de faire taire ».
Plus de 660 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie occupée en juillet dernier
Plus de 660 arrestations de Palestiniens ont été enregistrées en Cisjordanie occupée, y compris à Al-Qods occupée, par les forces d’occupation sionistes au cours du mois de juillet dernier, ont indiqué les institutions de prisonniers palestiniens.
Ces arrestation portent à plus de 18.500 le nombre de Palestiniens arrêtés depuis le début de la guerre génocidaire sioniste en octobre 2023.
Trente-neuf (39) enfants et 12 femmes comptent parmi les 662 arrestations, ont précisé la Commission pour les affaires des prisonniers palestiniens et des prisonniers libérés, le Club des prisonniers palestiniens et la Fondation Addameer pour la prise en charge des prisonniers et les droits humains, dans un rapport repris par l’agence palestinienne de presse, Wafa.
Selon le document, 570 femmes palestiniennes et environ 1.500 enfants ont été arrêtés sur le total des 18.500 arrestations depuis octobre 2023 en Cisjordanie occupée.
Ces chiffres incluent ceux dont la détention a été maintenue par l’occupation sioniste et ceux qui ont ensuite été libérés, alors que le nombre de détenus de la bande de Ghaza a, à lui seul, été estimé à des milliers depuis le début du génocide contre l’enclave palestinienne.
Les institutions ont ajouté que les forces d’occupation poursuivaient leurs campagnes d’arrestations systématiques en Cisjordanie occupée, parallèlement à l’escalade de l’agression coloniale dans les villages et villes, ce qui a contribué à augmenter le rythme des arrestations.
L’occupation a également continué à étendre le recours à la détention administrative, en émettant des centaines d’ordres ciblant même les prisonnières palestiniennes et les enfants, sous prétexte de « dossier secret ».
Selon les mêmes sources, le nombre des détenus administratifs s’élève à 3.613, dont plus de 80 enfants et huit femmes prisonnières.
Le ciblage des journalistes et des personnels des médias a lui aussi augmenté en juillet, entraînant une hausse du nombre d’arrestations ou de détentions de journalistes depuis le début du génocide qui a atteint plus de 195, dont 50 qui sont toujours en détention.
La Nouvelle-Zélande prendra une décision sur la reconnaissance officielle d’un Etat palestinien en septembre
Le gouvernement néo-zélandais se prononcera en septembre sur la reconnaissance officielle d’un Etat de Palestine, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères Winston Peters.
« Le gouvernement évaluera soigneusement sa position au cours du mois prochain sur la reconnaissance d’un Etat de Palestine », a indiqué M. Peters, cité par un communiqué du gouvernement.
La Nouvelle-Zélande prendra sa décision après une évaluation minutieuse, guidée par ses propres principes, valeurs et intérêts nationaux, a-t-il précisé, ajoutant : « La Nouvelle-Zélande a clairement indiqué depuis un certain temps que notre reconnaissance d’un Etat palestinien est une question de ‘quand’, et non de ‘si’. » « La catastrophe humanitaire à Ghaza est, à juste titre, au cœur de l’agenda mondial », selon M. Peters, expliquant qu’il avait présenté un exposé oral au cabinet sur la question, une discussion approfondie étant prévue en septembre.
La Nouvelle-Zélande, « partisan de longue date de la solution à deux Etats et de l’autodétermination palestinienne », continuera de faire pression en faveur d’un cessez-le-feu , a-t-il poursuivi.
Le ministre des Affaires étrangères présentera la position de la Nouvelle-Zélande lors de la Semaine des dirigeants des Nations Unies à New York fin septembre.
L’Australie va reconnaître l’Etat de Palestine en septembre (PM)
L’Australie reconnaîtra officiellement l’Etat de Palestine lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre, a annoncé lundi le Premier ministre Anthony Albanese.
Lors d’une conférence de presse au Parlement à Canberra aux côtés de la ministre des Affaires étrangères Penny Wong, M. Albanese a déclaré que l’Australie reconnaîtra le « droit » au peuple palestinien à avoir « son propre Etat ».
« Une solution à deux Etats représente le meilleur espoir de l’humanité pour briser le cycle de violence au Moyen-Orient et mettre fin au conflit, aux souffrances et à la famine à Ghaza », a-t-il affirmé.
M. Albanese a précisé que son cabinet s’était réuni lundi matin et avait approuvé cette décision de reconnaissance d’un Etat palestinien, s’inscrivant dans un « effort mondial coordonné » visant à donner un élan à la solution à deux Etats.
Des dizaines de colons sionistes prennent d’assaut l’esplanade d’Al-Aqsa
Des dizaines de colons sionistes ont pris d’assaut, lundi, l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa, dans la ville d’El-Qods occupée, sous la protection de la police de l’occupation sioniste, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
Les colons qui se sont introduits dans l’enceinte de la mosquée par groupes, ont mené des marches provocatrices dans ses cours et effectué des rituels talmudiques, précise l’agence Wafa qui cite des sources locales.
Troisième Lieu-Saint de l’Islam, la mosquée Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et soldats sionistes.
Ces actes visent à judaïser la ville d’El-Qods, imposer une nouvelle réalité et changer l’identité culturelle de la ville sainte.