Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, a déclaré que l’aide entrant jusqu’ici dans la bande de Ghaza, soumise à un total blocus depuis mars dernier, représente moins de la moitié des besoins réels des Ghazaouis, mettant en garde contre une prochaine grave famine à grande échelle.
» L’aide entrant dans la bande de Ghaza est insuffisante et la faim est devenue grave » , a souligné Haq dans un communiqué repris mardi par des médias palestiniens, soulignant que cet état de fait « est le résultat des restrictions sur l’entrée de l’aide humanitaire imposées par l’entité sioniste sur tous les postes-frontières et points de passage ».
Il a, à ce sujet, noté que « le processus d’inspection des deux points de passage par lesquels l’ONU a été autorisée à acheminer l’aide est complexe et long, et qu’il est nécessaire de revenir au réseau de distribution précédemment géré par l’ONU, à savoir via l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ».
Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU a mis, par ailleurs, l’accent sur la nécessité de rétablir la distribution de l’aide à Ghaza par camions entrant par les points de passage terrestres au lieu des largages de l’aide par voie aérienne.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué lundi qu’environ 1 500 Palestiniens sont tombés en martyrs dans la bande de Gaza depuis le mois de mai dernier sous les bombardements de l’armée d’occupation sioniste, alors qu’ils tentaient d’obtenir de la nourriture.