Le président angolais Joao Lourenço a exprimé sa profonde tristesse face aux pertes humaines et aux destructions causées par trois jours de troubles, de vandalisme et de pillages qui ont suivi une grève des chauffeurs de taxi qui a débuté le 28 juillet.
Dans une allocution télévisée vendredi, M.Lourenço a présenté ses condoléances aux familles des 30 personnes tuées et a souhaité un prompt rétablissement aux 277 blessés.
Il a salué la réponse rapide des forces de l’ordre, des autorités judiciaires et des professionnels de santé, et a remercié les partis politiques, les institutions religieuses et la société civile d’avoir condamné les actes barbares commis ces derniers jours.
Le président a dénoncé ces violences comme étant des actes criminels orchestrés par des individus irresponsables manipulés par des groupes antipatriotiques.
Il a averti que de telles actions équivalaient à du sabotage économique, exacerbant les difficultés sociales en perturbant l’approvisionnement en biens essentiels, détruisant des emplois et décourageant les investissements privés.
Tout en affirmant que le droit de grève et de manifestation était protégé par la Constitution lorsqu’il était exercé pacifiquement, M. Lourenço a condamné la coercition exercée à l’encontre des citoyens ne faisant pas grève et la destruction de biens publics et privés.
Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement en faveur de la création d’emplois, du développement des infrastructures et de l’investissement social, et a appelé à une collaboration plus étroite avec le secteur privé, les coopératives et les travailleurs indépendants.
Le président a également annoncé que le gouvernement approuverait lundi des mesures visant à aider les entreprises victimes de vandalisme à reconstituer leurs stocks et à préserver les emplois.
