Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Turk, a appelé, jeudi, la communauté internationale à contraindre les responsables sionistes de rendre des comptes de leurs actes.
S’exprimant lors de la « conférence Helsinki+50 » qui se tient dans la capitale finlandaise, Volker Turk a déclaré que « les causes profondes des conflits résident souvent dans les inégalités et les violations des droits de l’homme, et sont alimentées par la déshumanisation et la discrimination ».
« Ces dynamiques sont visibles aujourd’hui à Ghaza », a-t-il dit, soulignant que l’entité sioniste « doit mettre fin à sa présence illégale et à toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans les territoires palestiniens occupés ».
A cet égard, il a déploré « le nombre considérable de martyrs palestiniens lors des bombardements sur Ghaza, les déplacements forcés répétés et les restrictions illégales imposées à l’entrée et à la distribution de l’aide humanitaire ».
Turk a également précisé que « des personnes sont tuées alors qu’elles cherchent de la nourriture à Ghaza et que le harcèlement des Palestiniens par les colons et les forces (sionistes) se poursuit en Cisjordanie occupée ».
Organisée par la Finlande, la « conférence Helsinki+50 » marque le 50e anniversaire de l’Acte final d’Helsinki qui a été signé afin d’améliorer les relations entre les blocs de l’Est et de l’Ouest pendant la guerre froide en abordant les questions de sécurité, d’économie et d’humanitaire.