La porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Juliette Touma, a jugé « inefficaces, coûteux et risqués », les largages aériens de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, ravagée par une agression sioniste génocidaire depuis près de deux ans.
« Les largages aériens sont totalement inutiles, inefficaces, coûteux et risqués », a déclaré Juliette Touma dans un message publié jeudi sur les réseaux sociaux.
« Il existe un moyen plus sûr, plus rapide et plus respectueux : la route », a-t-elle souligné, rappelant à ce titre, que « pendant le cessez-le-feu de cette année, l’ONU, y compris l’UNRWA, acheminait 500 à 600 camions par jour ».
« Nous devons revenir à cette pratique », a-t-elle insisté.
Cette semaine, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a indiqué dans un rapport que le « pire scénario de famine est en cours dans la bande de Ghaza » en raison de l’intensification des attaques sionistes, des déplacements massifs de populations et des restrictions à l’aide.
Il a ainsi averti que les largages aériens de vivres « ne seront pas suffisants pour inverser la catastrophe humanitaire », et souligné que ces parachutages « sont plus coûteux, moins efficaces et plus dangereux que les acheminements par la route ».
Cette alerte IPC est lancée au moment où l’ONU a mis en garde contre toute utilisation de la faim comme arme de guerre, et que la pression internationale s’accentue sur l’occupant sioniste pour qu’il mette fin à son blocus total de Ghaza imposé en mars dernier.
