L’ONU dispose de 6.000 camions chargés d’aide humanitaire, actuellement bloqués à l’extérieur de la bande de Ghaza, attendent le feu vert pour entrer dans l’enclave palestinienne, où l’occupation sioniste poursuit son agression génocidaire, a indiqué, vendredi, le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.
« L’UNRWA dispose de 6.000 camions chargés d’aide bloqués à l’extérieur de Ghaza, attendant le feu vert pour entrer », a déclaré M.Lazzarini sur les réseaux sociaux, plaidant pour une aide convoyée par la route plutôt que pour des largages aériens.
Ces derniers « coûtent au moins 100 fois plus cher que les camions » qui « transportent deux fois plus d’aide que les avions », a-t-il relevé.
Après près de 22 mois d’une agression menée par l’entité sioniste depuis le 7 octobre 2023, la bande de Ghaza est menacée d’une « famine généralisée » selon l’ONU et est totalement dépendante de l’aide humanitaire.
Depuis le 19 mai, sur 2.010 camions envoyés dans Ghaza, seuls 260 sont arrivés à destination sans encombre, selon une banque de données de l’agence onusienne UNOPS.
« L’ONU (…) était en mesure de faire entrer entre 500 et 600 camions par jour lors du cessez-le-feu » en début d’année, rompu le 18 mars par l’entité sioniste, a rappelé M. Lazzarini.
Cette aide atteignait alors « l’ensemble de la population de Ghaza en toute sécurité et dignité » et sans « aucune diversion », a-t-il expliqué, jugeant qu' »aucune autre alternative à la réponse coordonnée par l’ONU (…) n’a donné des résultats similaires ».
« Revenons à ce qui fonctionne et laissez-nous faire notre travail.
C’est ce dont les habitants de Ghaza ont besoin aujourd’hui plus que jamais, avec un cessez-le-feu durable », a conclu Philippe Lazzarini.