Le premier décès lié au virus « mpox » a été recensé au Ghana, ont confirmé dimanche les autorités de santé du pays d’Afrique de l’Ouest qui connaît une forte augmentation du nombre de nouvelles infections.
Vingt-trois nouveaux cas ont été confirmés durant la semaine écoulée, amenant le total de nouvelles infections à 257 depuis que le virus a été détecté au Ghana en juin 2022. Il s’agit de la plus forte augmentation sur une semaine.
« La situation est sous contrôle », a néanmoins assuré aux médias le ministre de la Santé, Kwabena Mintah Akandoh. « La clef pour limiter l’épidémie est une détection précoce et une attitude responsable », a-t-il ajouté.
Le « mpox », causé par un virus de la même famille que celui de la variole, se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées, dites vésicules.
Le département en charge de la santé publique au Ghana se prépare à recevoir des vaccins de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) cette semaine.
« Nos populations à risque ont déjà été identifiées et nous sommes prêts à lancer les vaccinations dès que les doses seront arrivées », a déclaré aux médias un responsable du département, Franklyn Asiedu-Bekoe.
L’OMS a déclaré début juin maintenir l’alerte face à l’épidémie de mpox, qui touche principalement l’Afrique, appelant à un « soutien international continu ».
Depuis le début de 2024, plus de 37.000 cas confirmés de mpox ont été signalés à l’OMS par 25 pays, dont 125 décès, avait alors indiqué le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
La République démocratique du Congo (RDC), où la maladie a été identifiée pour la première fois en 1970, rassemble à elle seule 60% des cas confirmés et 40% des décès, suivie par l’Ouganda, le Burundi et le Sierra Leone, qui connaît une augmentation du nombre des cas depuis le début de cette année.