Cameroun : 81 candidatures déposées pour la présidentielle d’octobre

dknews
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Quatre-vingt-et-une (81) candidatures dont 26 indépendantes, pour la présidentielle du 12 octobre au Cameroun ont été enregistrées par Elections Cameroon (Elecam), a annoncé l’organe chargé de l’organisation des scrutins, cité mardi par des médias locaux. Il s’agit d’un nombre record de candidatures enregistrées à une présidentielle au Cameroun depuis l’avènement du multipartisme en 1990.
Ces candidats sont issus à la fois du milieu politique et de la société civile. Plusieurs d’entre eux se sont présentés sous la bannière d’un même parti. Ce qui risquerait d’aboutir au rejet de leurs candidatures, selon le Code électoral qui précise qu’un parti ne peut investir plus d’un candidat à la présidentielle. Désormais, c’est au Conseil électoral d’Elecam d’examiner la recevabilité ou non des candidatures. Il dispose de 60 jours au moins avant la date du scrutin pour publier la liste des candidats et en faire la notification au Conseil constitutionnel.
Les candidatures rejetées ont deux jours pour saisir le Conseil constitutionnel pour des réclamations.
A compter de la date de saisine, la plus haute juridiction du pays dispose de dix jours pour statuer et notifier le Conseil électoral du verdict, à l’issue duquel la liste définitive des candidats est publiée.
En 2011, sur les 52 candidatures enregistrées par Elecam, 23 ont finalement été retenues après examen du Conseil électoral et décisions de la Cour suprême.


Deux civils tués dans l’explosion d’une bombe artisanale

Deux jeunes civils ont été tués lundi dans l’explosion d’un engin explosif improvisé dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, ont indiqué des sources locales.
L’incident s’est produit à proximité d’un poste de contrôle de la gendarmerie près du village Abassouni, dans l’arrondissement de Hilé-Alifa de la région.
Deux jeunes se trouvaient à bord d’une charrette lorsqu’une bombe artisanale a explosé sur leur passage.
« L’engin explosif a manifestement été placé par les terroristes de Boko Haram sur cette route », a déclaré une source de la sécurité.
Selon des sources communautaires, les deux victimes sont des personnes déplacées internes originaires du village de Gorée Tchandi, et installées à Hilé-Alifa en raison de l’insécurité persistante dans la zone.
L’arrondissement de Hilé-Alifa, régulièrement la cible d’attaques de Boko Haram, a vu une vingtaine de villages désertés du fait des incursions de la secte terroriste.

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