Le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels de la wilaya de Boumerdès sera renforcé par l’ouverture, en septembre 2025, d’un institut africain qui formera des stagiaires issus de différents pays du continent dans diverses spécialités et qui bénéficieront de bourses en Algérie, a indiqué mardi la direction du secteur. La directrice de la formation et de l’enseignement professionnels, Saliha Manzou Tizaoui, a déclaré que des préparatifs intensifs étaient actuellement en cours pour réhabiliter l’Institut national supérieur de la formation professionnelle (INSFP), situé à la périphérie de Boumerdès, et le transformer en un Institut africain de formation professionnelle (IAFP), afin qu’il soit prêt pour la prochaine rentrée professionnelle (session de septembre).
A l’issue d’une réunion consacrée à la concrétisation de ce projet, la directrice a ajouté que la capacité d’accueil de l’établissement, « le premier du genre à l’échelle nationale », serait estimée à 300 stagiaires, pour atteindre, de façon progressive, près d’un millier d’ici 2026. Elle a également précisé que la première promotion de l’Institut africain compterait 25 stagiaires. Cet établissement de formation proposera 15 spécialités diverses, telles que l’électronique, la technologie, la gestion, la numérisation, les ressources en eau, l’agriculture et la pêche. Mme Manzou a indiqué que ce projet s’inscrivait dans le cadre du renforcement des capacités nationales de formation destinées aux étudiants et stagiaires des pays africains frères, leur permettant ainsi de bénéficier de l’expérience algérienne.
Elle a souligné que l’Institut africain est « une vitrine de formation qui consolide la position de la wilaya en tant que pôle régional de premier plan » dans le domaine de la formation professionnelle. Présidée par Mme Manzou, cette réunion a notamment permis d’évaluer l’état de préparation de la session de septembre sur les plans pédagogique et organisationnel, de faire le point sur l’avancement des préparatifs pour la création de cet institut africain, et d’examiner les offres de formation et les spécialités. Elle a également permis d’aborder la préparation des formateurs de cet institut selon des programmes modernes s’appuyant sur la numérisation et des approches fondées sur les compétences.