La Bourse de New York a clôturé en hausse vendredi, les indices S&P 500 et Nasdaq franchissant de nouveaux sommets à l’issue d’une séance chahutée par de nouvelles annonces douanières de Washington. Les indices de référence S&P 500 (+0,52%) et Nasdaq (+0,52%) ont tous deux dépassé leur plus haut niveau historique en clôture, un rebond frappant après la déroute des marchés en avril déclenchée par la politique protectionniste de Donald Trump. Le Dow Jones a lui gagné 1,00%.
Fin de semaine en hausse pour les Bourses mondiales
Les Bourses mondiales ont terminé en hausse vendredi, les investisseurs se montrant plus enclins au risque en raison de la conclusion d’un accord commercial entre Pékin et Washington qui atténue les inquiétudes économiques. Vendredi, les marchés boursiers ont été tirés par l’annonce d’un accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine qui porte notamment, selon Washington, sur l’accélération des expéditions de terres rares vers les Etats-Unis. Cet accord prévoit aussi, selon la Chine, que Washington lève certaines restrictions à son encontre.
En Europe, la Bourse de Paris a terminé en nette hausse de 1,78%, Francfort a gagné 1,62%, Londres +0,72% et Milan +0,99%. Il reste encore lundi pour clôturer le premier semestre boursier mais d’ores et déjà « les investisseurs en actions allemandes peuvent probablement se réjouir du meilleur premier semestre depuis 2007 », notent les analystes de LBBW, le Dax affichant plus de 20% de hausse depuis le début de l’année A New York, les indices de référence S&P 500 (+0,52%) et Nasdaq (+0,52%) ont tous deux dépassé leur plus haut niveau historique en clôture, un rebond frappant après la déroute des marchés en avril déclenchée par la politique protectionniste de Donald Trump. Le Dow Jones a lui gagné 1,00%.
En milieu de séance, Wall Street a toutefois tangué après des propos du président américain, qui a assuré mettre fin aux négociations commerciales avec son voisin canadien, jugeant que la taxe d’Ottawa visant les géants du numérique est un « coup direct et évident » porté aux Etats-Unis. Sur le marché des changes, le billet vert cédait 0,14% à 1,1718 dollar pour un euro. La devise américaine souffre depuis plusieurs jours des craintes liées aux pressions exercées par Donald Trump sur la Fed, considérées comme une menace à son indépendance. L’équipementier sportif Nike s’est envolé à Wall Street (+15,24% à 72,07 dollars) après avoir publié jeudi soir des résultats en baisse au quatrième trimestre de son exercice décalé, mais meilleurs qu’attendu par les analystes. Entre mars et mai, le groupe de Beaverton (Oregon, nord-ouest) a vu son chiffre d’affaires se replier de 14% sur un an à 11,1 milliards de dollars.
Le consensus des analystes de FactSet avait anticipé 10,73 milliards. Les cours du pétrole ont terminé en petite hausse, pris entre les dernières annonces de Donald Trump concernant les sanctions américaines sur l’Iran et les négociations avec le Canada. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a grappillé 0,06% à 67,77 dollars et celui de son équivalent américain le WTI, a gagné 0,43% à 65,52 dollars. Côté métaux précieux, le retour de l’appétit pour le risque réduit la demande pour les actifs refuges traditionnels, comme l’or. L’once d’or reculait de 1,60%, à 3.275 dollars vers 20H50 GMT.
