Les Nations unies jugent « choquant » que des enfants souffrent encore de la faim au 21e siècle, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, célébrée le 20 novembre. « Il est choquant qu’au 21e siècle, des enfants souffrent encore de la faim, n’aient toujours pas accès à l’éducation ou ne bénéficient même pas des soins de santé les plus élémentaires », indique le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, dans son message marquant cette Journée, célébrée chaque année afin de promouvoir le respect et les droits des enfants.
Selon le chef de l’ONU, cette Journée est aussi l’occasion de mesurer « les énormes difficultés auxquelles les enfants doivent faire face dans notre monde profondément divisé, tumultueux et souvent violent ». « Lorsque des enfants ploient sous le joug de la pauvreté, que leurs vies sont bouleversées par des catastrophes ou des conflits violents qui les tuent ou les laissent mutilés, la conscience de l’humanité s’en trouve souillée », souligne M. Guterres, appelant à écouter ces « plus jeunes membres de notre famille humaine, alors qu’ils luttent pour leurs droits, et pour l’avenir de l’humanité ».
Le Pacte pour l’avenir, récemment adopté, s’accompagne d’un Pacte numérique mondial et d’une Déclaration sur les générations futures, rappelle par ailleurs M. Guterres, soulignant que ces trois textes contiennent des engagements « forts », s’agissant de protéger et d’aider les enfants, d’investir dans leurs droits et de leur donner davantage de possibilités de participer activement aux décisions qui les concernent. Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.