L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a, de nouveau appelé, l’entité sioniste à lever immédiatement son siège dans la bande de Ghaza pour permettre l’entrée des aides humanitaires dans l’enclave ravagée par une agression génocidaire depuis octobre 2023.
« A Ghaza, trouver de la nourriture est un combat quotidien.
Les gens risquent leur vie pour obtenir très peu de nourriture », a écrit l’UNRWA dans un message publié lundi soir sur les réseaux sociaux.
Et de poursuivre: « Les prix des produits de première nécessité flambent.
L’aide humanitaire (près de 6.000 camions de l’UNRWA), est bloquée dans des entrepôts et aux postes frontières ».
« Ces camions contiennent notamment de la nourriture et des médicaments dont la date de péremption approche », a tenu à préciser l’agence onusienne avant de souligner: « Le siège (sioniste) doit être levé et les fournitures de l’UNRWA doivent être autorisées à entrer à Ghaza immédiatement ».
Ghaza: 37 martyrs dans des attaques de l’armée sioniste
Au moins 37 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont 29 alors qu’ils attendaient des distributions d’aide humanitaire, et d’autres ont été blessés mardi suite à des attaques de l’armée d’occupation sioniste dans la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
Les tirs des forces d’occupation dans la bande de Ghaza ont causé la mort en martyrs de 37 personnes depuis l’aube de ce mardi, dont 29 attendaient de l’aide humanitaire, souligne Wafa qui cite des sources médicales.
Selon la même source, 24 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés dans une série de frappes aériennes des forces d’occupation ayant visé diverses zones de la ville de Ghaza et des rassemblements de civils attendant de l’aide humanitaire dans le centre de l’enclave palestinienne.
Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation sioniste mène une agression génocidaire contre Ghaza, faisant jusqu’à présent plus de 187.000 martyrs et blessés, dont la majorité sont des enfants et des femmes, au moins 11.000 disparus, et des centaines de milliers de déplacés.
