L’Iran a affiché son engagement à mettre fin à ses frappes de riposte contre l’entité sioniste sous condition que celle-ci cesse son agression lancée il y a douze jours sur le sol iranien, au moment où plusieurs pays multiplient les appels à davantage d’efforts pour maintenir la paix et la stabilité au Moyen-Orient.
Réagissant à des informations relayées par des médias et sur les réseaux sociaux sur un cessez-le-feu entre l’Iran et l’entité sioniste, annoncé lundi soir par le président américain Donald Trump, Téhéran a précisé mardi matin par la voix du ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qu' »à ce jour, il n’existe aucun accord de cessez-le-feu ni de cessation des opérations militaires ».
Si l’entité sioniste « met fin à son agression illégale contre le peuple iranien (…) nous n’avons pas l’intention de poursuivre notre riposte par la suite », a poursuivi Araghchi dans un message publié par les médias iraniens.
Et de réaffirmer que les forces armées iraniennes « restent prêtes à défendre » le pays « jusqu’à leur dernière goutte de sang », et répondront à toute attaque de l’ennemi « jusqu’à la toute dernière minute ».
L’entité sioniste a lancé une agression contre l’Iran le 13 juin en menant des frappes aériennes sur les sites nucléaires, militaires et résidentiels de l’Iran, qui ont entraîné le martyr de centaines d’Iraniens, dont de hauts commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des citoyens ordinaires.
De leur côté, les forces militaires iraniennes ont immédiatement lancé des ripostes.
La force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique a mené 21 vagues de frappes de missiles en riposte à l’agresseur sioniste dans le cadre de l’opération « Promesse honnête 3 », infligeant de lourdes pertes à l’entité sioniste.
== Vives préoccupations face à l’escalade croissante au Moyen-Orient == Face à l’escalade croissante qu’a connue la situation au Moyen-Orient au cours de ces derniers jours, plusieurs voix continuent de s’élever appelant à l’apaisement et au dialogue.
Après avoir annoncé lundi que ses défenses aériennes avaient réussi à intercepter une attaque de missiles visant la base aérienne d’Al Udeid, par le biais du ministère de la Défense, le Qatar a vivement condamné cet acte le considérant comme « une violation flagrante de la souveraineté et de l’espace aérien du Qatar, du droit international et de la Charte des Nations unies ».
Selon l’agence de presse qatarie (QNA), le conseiller du Premier ministre, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed bin Mohammed al-Ansari, a précisé que l’attaque « a visé la base aérienne d’al-Udeid par les Gardiens de la révolution iraniens ».
« La poursuite d’une telle escalade militaire porterait atteinte à la sécurité et à la stabilité de la région et l’entraînerait à des points qui auraient des répercussions catastrophiques sur la paix et la sécurité internationales », avait-il mis en garde avant de rappeler que l’Etat du Qatar privilégie « des solutions diplomatiques » et « le dialogue » comme « seul moyen de maintenir la sécurité de la région et la sécurité de ses peuples ».
Pour sa part, l’Algérie a exprimé, lundi soir, sa vive préoccupation et sa profonde inquiétude face à l’escalade croissante qu’a connue la situation au Moyen-Orient, à la suite des violations de la souveraineté de l’Etat frère du Qatar et de son intégrité territoriale, selon un communique du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
Condamnant « ces violations flagrantes et inacceptables », l’Algérie « appelle toutes les parties concernées par la sécurité et la stabilité du Moyen-Orient à conjuguer leurs efforts afin de faire échec aux plans criminels et destructeurs ourdis contre les Etats et les peuples de la région, à travers l’imposition d’une hégémonie absolue que l’agresseur israélien n’hésite désormais plus à afficher ouvertement en toute impunité et sans reddition de comptes ni de poursuites », d’après le communiqué.
De son côté, la Chine a de nouveau exhorté mardi l’Iran et l’entité sioniste à « revenir dès que possible sur la bonne voie d’une solution politique » et souhaité « qu’un cessez-le-feu se concrétise au plus vite ».
Trump annonce que l’Iran et l’entité sioniste ont accepté un « cessez-le-feu total »
Donald Trump a déclaré lundi que l’Iran et l’entité sioniste, en guerre depuis le 13 juin, avaient accepté un « cessez-le-feu total » qui doit commencer mardi et déboucher sur « la fin officielle » du conflit.
Le cessez-le-feu doit entrer en vigueur par phases vers 04H00 GMT mardi, a dit le président américain dans un message sur son réseau Truth Social.
« Il a été pleinement convenu par et entre l’entité sioniste et l’Iran qu’il y aurait un cessez-le-feu complet et total », a-t-il écrit.
Selon ce message, il semble que le cessez-le-feu doit se dérouler sur 24 heures en deux temps, l’Iran arrêtant initialement toutes ses opérations avant que l’entité sioniste ne fasse de même 12 heures plus tard.
« A la 24ème heure, la fin officielle de la guerre de 12 jours sera saluée par le monde », a lancé Donald Trump, ajoutant que les deux parties avaient accepté d’être « pacifiques et respectueuses » lors de chaque phase du processus.
Le Qatar affirme que ses défenses ont intercepté une attaque de missiles visant la base aérienne d’al-Udeid (agence)
Le ministère de la Défense du Qatar a annoncé lundi que ses défenses aériennes avaient réussi à intercepter une attaque de missiles visant la base aérienne d’Al Udeid, a rapporté l’Agence de presse du Qatar (QNA).
Selon QNA, « l’incident n’a fait ni morts ni blessés », soulignant que « l’espace aérien et le territoire de l’Etat du Qatar sont sûrs » et que les forces armées qataries sont « toujours prêtes à faire face à n’importe quelle menace ».
Dans le même contexte, le conseiller du Premier ministre, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed bin Mohammed al-Ansari, a exprimé la « ferme » condamnation par son pays de l’attaque qui « a visé la base aérienne d’al-Udeid par les Gardiens de la révolution iraniens » et l’a considérée comme « une violation flagrante de la souveraineté et de l’espace aérien du Qatar, du droit international et de la Charte des Nations Unies ».
« La poursuite d’une telle escalade militaire porterait atteinte à la sécurité et à la stabilité de la région et l’entraînerait à des points qui auraient des répercussions catastrophiques sur la paix et la sécurité internationales », a déclaré M.
Al-Ansari à l’agence de presse qatarie, appelant à « une cessation immédiate de toutes les actions militaires et à un retour sérieux à la table des négociations et du dialogue ».
Il a souligné que l’Etat du Qatar a été « l’un des premiers pays à mettre en garde contre les conséquences de l’escalade » sioniste dans la région et à appeler à « la priorité des solutions diplomatiques », et qu’il « est attaché aux principes de bon voisinage et de non-escalade », soulignant que « le dialogue est le seul moyen de surmonter les crises actuelles et de maintenir la sécurité de la région et la sécurité de ses peuples ».
L’Iran a lancé lundi une opération de missiles contre des bases américaines au Qatar sous le nom de « Beshara Fath », selon l’agence de presse Tasnim.
Citant une déclaration des forces armées iraniennes et des gardiens de la révolution, l’agence rapporte que l’Iran a lancé une opération de missiles contre les bases américaines au Qatar sous le nom de « Beshara Fath », visant la base d’Al-Udeid au Qatar.
Les voix appelant à l’arrêt de l’agression sioniste contre l’Iran se multiplient sur fond d’intensification du conflit
Les appels se multiplient, à l’international, exhortant l’entité sioniste à mettre fin à son agression contre l’Iran au moment où les frappes menée par l’entité se poursuivent, pour le onzième jour consécutif, ciblant des infrastructures essentiellement civils.
Le Pakistan a appelé l’entité sioniste à mettre fin à ses frappes contre les villes iraniennes, estimant que l’Iran avait parfaitement le droit de se défendre.
Dans ce contexte, le Pakistan a souligné l’importance d’une solution diplomatique considérant que l’escalade militaire était loin de résoudre les tensions.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine a estimé que l’agression sioniste à l’encontre de l’Iran n’avait pas « le moindre fondement ni la moindre justification ».
« Notre positionnement sur les événements actuels est connu de tous.
Il a été clairement défini par le ministère russe des Affaires étrangères et vous connaissez notre position au Conseil de sécurité de l’ONU », a ajouté le président russe.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait fait savoir que la décision « irresponsable » de lancer des frappes de missiles et de bombes contre le territoire d’un Etat souverain, quels que soient les arguments invoqués, constituait une « violation flagrante » du droit international, de la Charte des Nations unies et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le ministère a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures, assurant que les attaques de l’entité Sioniste devaient être « collectivement rejetées ».
La Russie a appelé à la fin de l’agression et à un retour à la table des négociations.
Dimanche, des frappes américaines ont été menées contre les installations nucléaires iraniennes d’Ispahan, Natanz et Fordow, provoquant de vives réactions niveau international.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a accusé les Etats-Unis d’avoir « trahi » les principes de la diplomatie, tandis que le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht-Ravanchi, a tenu à réaffirmer que les Iraniens « sont des membres sincères du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) » et que l’Iran a poursuivi l’enrichissement de l’uranium pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire sur cette base.
Une réunion d’urgence a été tenue dimanche au Conseil de sécurité des Nations unies, la troisième du genre, pour discuter de la situation dans la région du Moyen-Orient.
Au cours de cette réunion tenue sous la thématique des « menaces contre la paix et la sécurité internationales », le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné « toute escalade militaire au Moyen-Orient ».
L’Algérie, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a réitéré son appel « ferme » à un cessez-le-feu immédiat, à la reprise des négociations et à un engagement sincère de toutes les parties concernées à trouver une solution pacifique et négociée à la question nucléaire iranienne.
M. Bendjama a affirmé que « le monde, particulièrement le Moyen-Orient, ne peut supporter une nouvelle guerre », déplorant l’escalade préoccupante de la situation dans la région, qui pourrait l’entrainer vers un scénario catastrophique.
Il a aussi averti que « la remise en cause du système international de sécurité nucléaire constitue une menace grave non seulement pour la stabilité régionale, mais aussi pour la paix et la sécurité mondiales ».
Le représentant permanent de la Chine auprès de l’ONU, Fu Cong, a condamné les frappes d’installations nucléaires iraniennes et a dit craindre que « la situation échappe à tout contrôle ».
Il a souligné que les parties au conflit, l’entité sioniste en particulier, « devraient immédiatement cesser le feu pour empêcher une escalade croissante et éviter résolument que la guerre ne s’étende ».
Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi,s’est dit, de son côté, inquiet du risque d' »expansion du conflit ».
« Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité pour renouer avec le dialogue et la diplomatie.
Si cette fenêtre se referme, la violence et la destruction pourraient atteindre des niveaux inimaginables », a-t-il mis en garde.
Par ailleurs, le ministère de la Défense du Qatar a annoncé lundi que ses défenses aériennes avaient réussi à intercepter une attaque de missiles visant la base aérienne d’Al Udeid, a rapporté l’Agence de presse du Qatar (QNA), précisant que « l’incident n’a fait ni morts ni blessés », et que « l’espace aérien et le territoire de l’Etat du Qatar sont sûrs ».
Dans le même contexte, le conseiller du Premier ministre, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed bin Mohammed al-Ansari, a exprimé la « ferme » condamnation par son pays de l’attaque menée « par les Gardiens de la révolution iraniens » et l’a considérée comme « une violation flagrante de la souveraineté et de l’espace aérien du Qatar, du droit international et de la Charte des Nations Unies ».
« La poursuite d’une telle escalade militaire porterait atteinte à la sécurité et à la stabilité de la région et l’entraînerait à des points qui auraient des répercussions catastrophiques sur la paix et la sécurité internationales », a-t-il dit, appelant à « une cessation immédiate de toutes les actions militaires et à un retour sérieux à la table des négociations et du dialogue ».
Il a ajouté le Qatar a été « l’un des premiers pays à mettre en garde contre les conséquences de l’escalade » sioniste dans la région et à appeler à « la priorité des solutions diplomatiques », et qu’il « est attaché aux principes de bon voisinage et de non-escalade », soulignant que « le dialogue est le seul moyen de surmonter les crises actuelles et de maintenir la sécurité de la région et la sécurité de ses peuples ».
L’Iran a lancé lundi une opération de missiles contre la base d’Al-Udeid au Qatar sous le nom de « Beshara Fath », selon l’agence de presse Tasnim, citant une déclaration des forces armées iraniennes et des gardiens de la révolution.
L’agression à l’encontre de l’Iran « n’a pas de justification » (Poutine)
L’agression provoquée à l’encontre de l’Iran « n’a pas le moindre fondement ni la moindre justification », a déclaré lundi le président russe Vladimir Poutine lors d’une rencontre avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, en visite à Moscou.
« Votre visite en Russie survient à un moment complexe, dans une période de fortes tensions dans la région et autour de votre pays », a indiqué M. Poutine à M. Araghchi.
« Notre positionnement sur les événements actuels est connu de tous.
Il a été clairement défini par le ministère russe des Affaires étrangères et vous connaissez notre position au Conseil de sécurité de l’ONU », a ajouté le président russe.
Il a rappelé que la Russie jouissait de relations « durables, amicales et stables » avec l’Iran, et assuré que son pays s’efforçait activement de soutenir le peuple iranien.
M. Araghchi a affirmé que l’Iran et la Russie « entretiennent des liens étroits, définis comme de nature stratégique au cours des dernières années et impliquant le programme nucléaire civil iranien ».
Le ministère russe des Affaires étrangères a fait savoir, dimanche, que la décision irresponsable de lancer des frappes de missiles et de bombes contre le territoire d’un Etat souverain, quels que soient les arguments invoqués, constituait une violation flagrante du droit international, de la Charte des Nations Unies et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le ministère a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures et a déclaré que les confrontations menées par l’entité sioniste devaient être collectivement rejetées.
La Russie a appelé à la fin de l’agression et à un retour à la table des négociations.