Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est élevé à 55637 martyrs et 129880 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 144 martyrs et 560 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 5334 Palestiniens sont tombés en martyrs et 17839 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
Ghaza: le système de santé est à « un point de rupture » en raison du manque de carburant (OMS)
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a plaidé mardi pour que du carburant soit autorisé à entrer dans la bande de Ghaza, cible d’une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023, pour permettre aux derniers hôpitaux de fonctionner, affirmant que le système de santé dans l’enclave palestinienne « était à un point de rupture ».
« Depuis plus de 100 jours, aucun carburant n’est entré à Ghaza et les tentatives de récupérer des stocks dans les zones d’évacuation ont été refusées », a déclaré le représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés, Rik Peeperkorn.
« Combiné à des pénuries d’approvisionnement critiques, cela pousse le système de santé encore plus près de l’effondrement », a-t-il ajouté, s’exprimant depuis El Qods-occupée.
Selon M. Peeperkorn, seuls 17 des 36 hôpitaux de Ghaza fonctionnent actuellement, a minima ou partiellement.
Ils disposent d’un total d’environ 1.500 lits, soit environ 45% de moins qu’avant le début du conflit.
Tous les hôpitaux et centres de santé dans le nord de Ghaza sont actuellement hors service, a-t-il ajouté.
A Rafah, dans le sud de Ghaza, les services de santé sont assurés par l’hôpital de campagne de la Croix-Rouge et par deux sites médicaux partiellement fonctionnels.
M. Peeperkorn a précisé que les 17 hôpitaux partiellement fonctionnels et sept hôpitaux de campagne fonctionnaient à peine avec une quantité minimale de carburant quotidien et qu’ils n’en auront « bientôt plus du tout ».