Le bilan humain des récentes frappes israéliennes contre l’Iran s’alourdit. Selon un communiqué publié dimanche par le ministère iranien de la Santé, les attaques lancées depuis vendredi ont fait au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés, en grande majorité des civils.
« Après 65 heures d’agression par l’entité sioniste, 224 femmes, hommes et enfants sont tombés en martyrs », a déclaré le porte-parole du ministère, Hossein Kermanpour, cité par les médias locaux. Il a précisé que plus de 90 % des victimes étaient des civils, soulignant la gravité de l’impact sur les populations non armées.
Ces frappes, menées par l’armée israélienne, ont ciblé à la fois des infrastructures civiles et militaires à travers plusieurs régions d’Iran. Les dégâts matériels seraient également considérables, bien qu’aucun bilan officiel n’ait encore été établi à ce sujet. Sur le plan diplomatique, Téhéran a fermement condamné les attaques, les qualifiant de « violation flagrante des chartes des Nations unies et d’agression manifeste contre l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République islamique ». Cette nouvelle escalade des tensions entre l’Iran et Israël suscite une vive inquiétude au sein de la communauté internationale, alors que les appels à la désescalade se multiplient sans succès apparent. La situation reste hautement instable dans la région.