Tizi-Ouzou : hommage aux animateurs de la scène artistique

dknews
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Des activités célébrant la Journée nationale de l’Artiste (8 juin de chaque année) ont été organisés samedi dans la wilaya de Tizi-Ouzou pour rendre hommage à ceux qui ont contribué à enrichir la scène artistique locale et nationale et rappeler, à l’occasion, la richesse et la diversité culturelle nationale.
Au cœur de ces festivités, organisées par la direction locale de la culture, la Maison de la Culture Mouloud Mammeri a accueilli une exposition animée par des artistes plasticiens, des écrivains, des troupes de chant, des chorales et de jeunes artistes qui ont insufflé une ambiance joyeuse en interprétant des chansons dans divers genres musicaux.
L’événement a été inauguré par le wali, Aboubakar Seddik Boucetta, qui a eu à apprécier le talent des artistes de la région, dont les jeunes portraitistes et les artistes ayant repris avec brio des chansons d’artistes renommés.

Parallèlement, la Galerie d’Art Mohia a été le théâtre d’une cérémonie de remise de la carte d’artiste à une vingtaine de bénéficiaires.
Un hommage a également été rendu aux lauréats du premier et deuxième prix du président de la République pour la littérature et la langue amazighes, catégorie « littérature d’expression amazighe et traduite en tamazight ».
Il s’agit respectivement de Ferhat Amar-Ouchavane et Rachida Takourabt.
Au-delà des activités à la Maison de la Culture, un hommage est rendu à Arezki Larbi, figure emblématique du monde artistique décédée en janvier 2024.

Cet artiste aux multiples facettes (plasticien, cinéaste, chef décorateur et costumier, dessinateur et poète) a laissé une empreinte indélébile sur le patrimoine culturel national.
Cet hommage de deux jours, qui se tient à la Cinémathèque et qui a débuté aujourd’hui, inclut la projection de trois films où Arezki Larbi a brillamment officié en tant que décorateur et costumier, à savoir Machaho de Belkacem Hadjdaj (1995), Morituri de Okacha Touita (2007) et La montagne de Baya de Azzedine Meddour (1997).
Pour rappel, Arezki Larbi, né le 23 février 1955 à Ait Laâziz (wilaya de Bouira), a étudié à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger.
En 1995, il s’est tourné vers la scénographie théâtrale avant de s’illustrer dans le cinéma.
Il a réalisé deux courts-métrages, Winna (L’autre) en 2019 et Le chant de la sirène en 2022.

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