L’Algérie a été élue à la tête de la Commission d’application des normes internationales du travail dans le cadre de la 113e session de la Conférence internationale du travail, organisée par l’Organisation internationale du travail (OIT) à Genève du 3 au 13 juin 2025.
La mission a été confiée à M. Belgacem TABAI, conseillé auprès de la mission permanente de l’Algérie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.
Cette désignation constitue une reconnaissance de l’engagement constant de l’Algérie en faveur des normes internationales du travail et de sa contribution active au système multilatéral de l’OIT.
Lors de l’adoption du rapport de la commission, M. TABAI a souligné que cette élection témoigne de la confiance dont jouit l’Algérie auprès des États membres et des partenaires sociaux. Il a rappelé que la Commission d’application des normes est l’un des piliers fondamentaux du mécanisme de contrôle de l’OIT depuis 1926. Elle constitue un espace tripartite – réunissant gouvernements, employeurs et travailleurs – dédié au respect des normes internationales et à la promotion des droits fondamentaux des travailleurs.
M. TABAI a également mis en avant la coopération exemplaire de l’Algérie avec les organes de contrôle de l’OIT, à travers la soumission régulière de rapports sur l’application des conventions ratifiées et la mise en œuvre de réformes législatives destinées à harmoniser la législation nationale avec les standards internationaux. Ces initiatives s’inscrivent dans une politique sociale ambitieuse, conduite par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer le caractère social de l’État, à promouvoir le dialogue social et à garantir la protection des droits des travailleurs.
Les travaux de la commission, lors de cette session, ont été marqués par des débats constructifs et un climat de respect mutuel, salués par l’ensemble des délégations.
Les discussions ont permis d’aboutir à des conclusions significatives, illustrant pleinement le principe du dialogue tripartite qui constitue la pierre angulaire du dispositif de contrôle de l’OIT.