Dix candidats se disputeront la présidence de la Bolivie au cours des élections générales en août, a annoncé vendredi le Tribunal suprême électoral (TSE), confirmant que l’ancien chef de l’Etat Evo Morales ne figurait pas sur la liste des inscrits.
Sur la liste des candidats, divulguée au cours d’une conférence de presse à Santa Cruz, figure le président du Sénat, Andronico Rodriguez, qui a rompu ses liens avec Evo Morales, son mentor politique, et avec le chef de l’Etat Luis Arce.
Il arrive dans les sondages devant les autres candidats de gauche que sont l’ancien ministre du Gouvernement, Eduardo del Castillo (MAS) et la maire de la ville d’El Alto, Eva Copa (Morena).
Eduardo Del Castillo remplace pour le parti MAS le président Arce qui a renoncé à se représenter, accablé par des protestations sociales dues à la profonde crise économique que traverse la Bolivie.
Le bloc d’opposition est mené par l’homme d’affaires de centre droit Samuel Doria Medina (Unidad), l’ancien président de droite Jorge Quiroga (Libre) et le maire de droite de la ville de Cochabamba, Manfred Reyes Villa (Autonomia Para Bolivia).
Selon un récent sondage, Samuel Doria Medina arrive en tête des intentions de vote (19,1%), suivi de Jorge Quiroga (18,4%), de M.
Rodriguez (14,2%) et de Reyes Villa (7,9%).