Le Parlement de l’Equateur a approuvé mardi une réforme constitutionnelle pour permettre l’installation de bases militaires étrangères sur son sol, une mesure qui devra encore être validée par référendum.
Afin de renforcer la lutte contre le narcotrafic qui plonge le pays dans la violence, le président Daniel Noboa a proposé en octobre de modifier la Constitution pour lever l’interdiction d’implantation de bases militaires étrangères dans le pays décidée par son prédécesseur de gauche Rafael Correa (2007-2017).
En avril, M. Noboa, qui vient d’être réélu, a déclaré avoir demandé une aide militaire au président américain Donald Trump.
La réforme constitutionnelle a été adoptée à une majorité de 82 parlementaires sur 151, à l’issue d’un second et dernier débat.
« C’est une contribution décisive à la sécurité, contre le crime transnational et pour le retour de la paix sur le territoire équatorien », a indiqué le Parlement sur son compte X.
La Cour constitutionnelle devra désormais examiner le texte de la réforme qui sera soumis à référendum, lequel doit être convoqué par le président Noboa dans un délai de 45 jours, selon la Constitution actuelle, en vigueur depuis 2008.