Le directeur des secours médicaux dans le sud de Ghaza, Bassam Zaqout, a affirmé dimanche que l’enclave palestinienne « est devenue un lieu de mort », faisant état d’une grave détérioration des conditions à l’intérieur des hôpitaux, cible de bombardements sionistes incessants.
« Cibler et détruire les hôpitaux fait partie de la politique de nettoyage ethnique de l’occupation (sioniste) contre les citoyens de la bande de Ghaza, qui est devenue un lieu de mort », a déclaré Bassam Zaqout, cité par l’agence de presse Wafa.
Et de souligner que « l’intensité des bombardements a augmenté ces derniers jours, et la famine a atteint 100% » dans l’enclave soumise à un blocus humanitaire sioniste étouffant depuis trois mois.
M. Zaqout a aussi confirmé qu' »il n’y a pas d’endroit sûr à Ghaza, en plus de la détérioration des conditions à l’intérieur des hôpitaux, qui fonctionnent toujours avec des ressources minimales et souffrent d’une grave pénurie de fournitures médicales, de carburant, de stations d’oxygène et d’équipements ».
Le responsable a ajouté que le traitement n’est pas disponible pour 10000 patients atteints de cancer, tandis qu’un grand nombre de patients sous dialyse rénale sont décédés.
Les autres reçoivent des soins minimes, mettant leur vie en danger.
Agression sioniste : l’aide à Ghaza n’est pas à la hauteur de la tragédie humanitaire (UNRWA)
Le Commissaire général de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a souligné que le volume de l’aide envoyée à la bande de Ghaza n’était pas à la mesure de l’ampleur de la tragédie humanitaire observée dans l’enclave palestinienne, ravagée par un génocide sioniste depuis octobre 2023.
« Nous revenons au jeu des accusations alors que la population de Ghaza meurt de faim et tente de survivre aux bombardements intensifs » de l’armée de l’occupation sioniste, a écrit M. Lazzarini dans un message publié samedi soir sur les réseaux sociaux.
« Selon certaines informations, 900 camions auraient été envoyés ces deux dernières semaines.
Cela représente un peu plus de 10 % des besoins quotidiens de la population de Ghaza, a ajouté le patron de l’UNRWA.
Et de souligner que l’aide envoyée à Ghaza « n’est pas à la hauteur de la tragédie de masse qui se déroule sous nos yeux ».
« Pendant le cessez-le-feu du début d’année, lorsque les restrictions bureaucratiques et sécuritaires ont été levées par volonté politique, l’ONU, dont l’UNRWA, acheminait 600 à 800 camions par jour », a tenu à rappeler M. Lazzarini.
« Aucun détournement d’aide n’a été signalé.
C’est ainsi que nous avons collectivement inversé la tendance et empêché une famine provoquée par l’homme », a-t-il encore dit avant d’ajouter: « La famine massive actuelle peut être stoppée.
Cela exige une volonté politique ».
« Nous ne demandons pas l’impossible.
Laissons l’ONU, dont l’UNRWA, et nos partenaires humanitaires faire leur travail: aider les personnes dans le besoin et préserver leur dignité », a-t-il conclu.
Depuis le 2 mars dernier, l’entité sioniste impose un blocus humanitaire étouffant à Ghaza empêchant l’entrée de toute aide humanitaire à ce territoire où la population est désormais menacée de famine et où une agression barbare est en cours depuis le 7 octobre 2023 faisant, jusque-là, 54.381 martyrs et 124.054 blessés, en majorité des femmes et des enfants.
Une marche massive dans une ville allemande pour condamner l’agression sioniste contre Ghaza
Une marche massive a été organisée dimanche par la communauté palestinienne de la ville allemande de Brême pour condamner l’agression sioniste en cours contre la bande de Ghaza, rapporte l’agence palestinienne de presse, Wafa.
Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et des banderoles exprimant leur solidarité avec le peuple palestinien et condamnant les crimes commis par l’armée d’occupation sioniste contre les civils ghazaouis, notamment les femmes et les enfants.
Ils ont exigé « la fin immédiate » de la guerre d’extermination, et d’agression et aussi l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne lors de cette marche qui a également vu la participation de membres de communautés arabes et de militants pro-palestiniens, allemands et européens, selon la même source.
Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation sioniste mène une agression génocidaire barbare contre la bande de Ghaza, faisant plus de 54.381 martyrs et plus de 124.054 blessés, en majorité des femmes et des enfants.