ONU : Plus de 290 écoles endommagées ou détruites dans l’est de la RDCongo depuis le début de l’année

dknews
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Boys walk past a destroyed classroom where people were sheltering at a school run by the UN Relief and Works Agency for Palestine Refugees (UNRWA) that was previously hit by Israeli bombardment, in the Nuseirat camp in the central Gaza Strip on June 7, 2024 amid the ongoing conflict in the Palestinian territory between Israel and Hamas. (Photo by Eyad BABA / AFP)

Plus de 290 établissements scolaires ont été détruits ou endommagés depuis janvier 2025 dans la province de l’Ituri, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en raison des conflits armés et des violences intercommunautaires, a annoncé le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
« La recrudescence des combats, les tensions interethniques et les déplacements massifs de population compromettent gravement l’accès à l’éducation pour des centaines de milliers d’enfants en Ituri », a déclaré l’Unicef.

Depuis le début de l’année, « plus de 290 écoles ont été détruites ou gravement endommagées, empêchant quelque 130.000 élèves de suivre leur cursus scolaire ».
Selon l’organisation, « dans l’ensemble de l’est du pays incluant les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Tanganyika, le nombre d’enfants touchés par le conflit et déscolarisés dépasse désormais 1,8 million ».
Au cours des quatre premiers mois de l’année, la flambée de violence en Ituri a entraîné le déplacement de plus de 100.000 personnes, dont environ la moitié sont des enfants.
Au moins 205 civils ont été tués, tandis que les violations graves des droits des enfants – enlèvements, mutilations, violences sexuelles, enrôlements forcés dans des groupes armés – ont bondi de 32% par rapport à la même période en 2024.

L’Unicef appelle la communauté internationale à mobiliser 57 millions de dollars « pour répondre à l’urgence humanitaire dans l’est de la RDC ».
A ce jour, 35,6 millions ont été collectés.
Sans un financement additionnel rapide, les interventions en faveur des enfants et des familles vulnérables « sont gravement compromises », alerte l’agence onusienne.
La dégradation de la situation sécuritaire est en grande partie liée à l’intensification des activités des groupes armés, en particulier le Mouvement du 23 mars (M23).

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