Les ateliers de généralisation du projet du Référentiel national d’adressage (RNA) ont été lancés, dimanche à Sidi Bel Abbes, sous la supervision de Mme Amal Djouamâa, directrice de la Gouvernance locale au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan gouvernemental visant à moderniser le service public pour l’adapter aux transformations numériques à l’échelle nationale et internationale, indique-t-on. Mme Djouamâa a souligné que ces ateliers de formation, organisés sur une durée de quatre jours, reposent sur « le recours aux données géo-spatiales comme alternative efficace pour accompagner l’expansion accéléré des villes », précisant que « le projet du Référentiel national d’adressage vise à moderniser la gouvernance territoriale et à contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) fixés par les Nations Unies ».
Elle a ajouté que ces ateliers, qui connaissent la participation de chefs de daïras, présidents et secrétaires généraux des Assemblées populaires communales (APC) de la wilaya de Sidi Bel Abbes, « visent à appuyer ce projet en renforçant la dimension économique des collectivités locales et en établissant des bases de données en fonction des potentialités socio-économiques et des spécificités de chaque région ». La responsable a également mis en avant l’importance de l’utilisation des données géo-mécaniques afin de s’adapter à l’évolution urbaine rapide, en collaboration avec les différents secteurs et acteurs impliqués dans le projet, à travers la mise en place d’un programme numérique structurant le Référentiel national d’adressage, qui s’aligne sur les exigences du développement durable.
De son côté, le wali de Sidi Bel Abbes, Kamel Hadji, a insisté sur « l’importance de renforcer ce projet national d’adressage par la création d’une base de données intégrée, incluant la numérisation des adresses aux niveaux local et national et son intégration dans les différents systèmes d’information en réponse aux mutations numériques rapides ». Il a également souligné « l’importance d’investir dans le capital humain à travers la formation, afin d’améliorer la qualité des services publics offerts aux citoyens dans une logique de gestion intelligente des villes ».
A noter que ces ateliers se déroulent en présence de représentants de l’Agence Spatiale Algérienne, du Centre Point focal, du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, de la Direction générale des collectivités locales du ministère de l’Intérieur, ainsi que du ministère de la Poste et des Télécommunications. Les travaux portent notamment sur les cadres réglementaires et opérationnels pour la dénomination des institutions, lieux et bâtiments publics, les règles et méthodes de désignation des entrées des bâtiments, ainsi que la numérisation des bases de données d’adressage et leur intégration dans les supports cartographiques.