Plus de 3,5 millions de travailleurs ont potentiellement été affectés par le tremblement de terre de fin mars dernier, en Birmanie, dans lequel plus de 3.700 personnes ont péri, selon une nouvelle étude de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), publiée mardi.
L’étude met en lumière l’impact dévastateur du récent séisme de magnitude 7,7, sur les travailleurs en Birmanie, et dont l’épicentre se trouvait près de Mandalay, la deuxième ville du pays, révélant que plus de 3,5 millions de travailleurs employés dans la zone touchée par le tremblement de terre, « sont confrontés à des pertes de revenus potentielles de 36,8 millions de dollars US par jour », (soit 9,6 milliards de dollars par an), si ces travailleurs ne sont pas en mesure de travailler ou de trouver un emploi de qualité ailleurs. L’OIT appelle donc, à « un soutien urgent » pour restaurer les emplois et les moyens de subsistance. L’étude s’est appuyée sur des données satellitaires combinées à des données d’enquête sur la main-d’œuvre pour fournir un premier aperçu de la situation dans la zone touchée. Face à cette situation, le rapport appelle à des mesures immédiates pour soutenir le rétablissement des moyens de subsistance.