Agressions sionistes : la crise humanitaire à Ghaza est « catastrophique » (CICR)

dknews
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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé que la crise humanitaire dans la bande de Ghaza avait atteint des « niveaux catastrophiques », appelant à la reprise urgente du cessez-le-feu, à la protection des Palestiniens et à la garantie de l’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, en proie à des agressions sionistes barbares depuis octobre 2023.
« La crise humanitaire en cours à Ghaza a atteint des niveaux catastrophiques », a indiqué la présidente du Comité international de la Croix-Rouge, Mirjana Spolaric, dans un communiqué repris par l’agence palestinienne de presse Wafa, affirmant que « la reprise du cessez-le-feu est une nécessité qui ne peut pas être reportée ».

Mme Spolaric a également estimé « essentiel » de garantir un accès sûr et sans entrave à l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne pour « sauver des vies ».
Le CICR a exprimé à l’occasion, son plein engagement à mener des actions de protection et d’assistance aux Palestiniens à Ghaza, dans le cadre de sa mission humanitaire, y compris la facilitation de la libération des détenus, la fourniture d’une assistance médicale et d’autres formes de soutien humanitaire de base.
La bande de Ghaza est confrontée à un « risque critique » de famine, avec 22% de la population bientôt dans une situation « catastrophique », suite à plus de deux mois de blocus de l’aide humanitaire imposé par l’occupation sioniste, selon un rapport du Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire (IPC), publié lundi.
Depuis le 2 mars dernier, l’occupation sioniste interdit l’entrée de toute aide humanitaire, alimentaire et médicale, nécessaire pour la survie des Palestiniens dans la bande de Ghaza.

Hamas: l’entité sioniste commet un nouveau crime de guerre en assassinant le journaliste Hassan Aslih

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a qualifié mardi l’assassinat par l’entité sioniste du journaliste Hassan Aslih alors qu’il recevait des soins au complexe médical Nasser à Khan Yunis, au sud de la bande de Ghaza, de « nouveau crime de guerre », appelant à une action internationale immédiate pour mettre fin aux violations contre les journalistes palestiniens.
« L’occupation a assassiné le journaliste Hassan Aslih alors qu’il recevait des soins à l’hôpital Nasser, dans un nouveau crime de guerre ajouté au sombre bilan de l’occupation », a déclaré le mouvement dans un communiqué.

Il a expliqué que l’entité sioniste « vise à éliminer les voix libres et supprimer la vérité sans aucun égard pour les valeurs humaine et juridique », en ciblant directement les journalistes.
Le Hamas a considéré ce crime comme une « violation flagrante de toutes les lois internationales et humanitaires », qui reflète la « faillite morale et médiatique de l’occupation ».
Il a appelé à, cet effet, la communauté internationale, y compris les organismes des Nations Unies et les organisations journalistiques et de défense des droits de l’homme, à « assumer leurs responsabilités juridiques et morales et à prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux crimes de l’occupation contre les journalistes palestiniens ».

Le Hamas a également appelé à « imposer des sanctions dissuasives » à l’occupant sioniste.
Plus tôt mardi, les autorités palestiniennes de la Santé ont annoncé le martyre de deux Palestiniens lors d’une attaque sioniste directe visant le bâtiment chirurgical du complexe médical Nasser à l’aube.
Le Bureau des médias à Ghaza a rapporté que le bombardement sioniste du complexe de Nasser visait le journaliste Hassan Aslih, directeur de l’agence de presse Alam 24.
Au total, 215 journalistes sont tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023.

Le nombre de repas quotidiens fournis aux Palestiniens en baisse de 70% (ONU)

Le nombre de repas quotidiens fournis aux Palestiniens de la bande de Ghaza a diminué de 70% cette semaine par rapport à la semaine dernière, a déclaré lundi, l’ONU.
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué lors d’une conférence de presse au siège des Nations Unies à New York, que le nombre de repas quotidiens fournis aux citoyens palestiniens dans l’enclave palestinienne est passé de 840.000 la semaine dernière, à 260.000, soit une baisse de 70%.
M. Dujarric a souligné que l’aide humanitaire ne se limitait pas à la nourriture, jugeant « important », pour les équipes des Nations Unies d’entrer à Ghaza et d’identifier les besoins des Palestiniens sur le terrain.
Il a également souligné la nécessité de fournir directement aux Palestiniens de l’enclave, des services d’eau, de santé, de nutrition, d’éducation et de protection.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a précédemment déclaré que le blocage de l’accès à la nourriture et aux fournitures de base dans la bande de Ghaza provoquait « davantage de morts et de glissements vers la famine ».
Le rapport indique également que près de 71.000 enfants et plus de 17.000 mères pourraient avoir besoin d’un traitement urgent pour malnutrition aiguë.

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