Le mouvement de résistance palestinien Hamas a affirmé que le bombardement par l’occupation sioniste d’une école abritant des déplacés dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de Ghaza, reflète la brutalité de l’occupant et ses tendances criminelles persistantes, appelant à poursuivre les auteurs de ce crime devant les tribunaux internationaux.
Le Hamas a rappelé dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux que « le bombardement de l’école mardi a entraîné le martyre de 18 personnes et la blessure de dizaines de personnes, dont la plupart étaient des femmes et des enfants ».
Et de souligner qu’un certain nombre de victimes se trouvent encore sous les décombres, dans une scène choquante qui s’ajoute à la série d’agressions commises dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023.
Le Hamas a souligné également que « cibler des civils sans défense dans des lieux de refuge et d’abri, dans des conditions humanitaires extrêmement difficiles, révèle l’insistance de l’occupation à commettre des massacres de masse dans le contexte d’une guerre d’extermination systématique visant à déplacer le peuple de Ghaza… ».
Il a ainsi appelé la communauté internationale, les Nations Unies et toutes les organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme à « rompre leur silence et à prendre des mesures urgentes et efficaces pour mettre fin aux massacres et à la guerre » sionistes dans l’enclave palestinienne.
Le mouvement a appelé aussi à l' »ouverture des points de passage pour permettre l’entrée de médicaments et de nourriture dans la bande de Ghaza », soumise à un blocus humanitaire sioniste étouffant depuis le 2 mars dernier.
Mardi matin, des avions sionistes ont ciblé une école de l’UNRWA abritant des centaines de personnes déplacées dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de Ghaza, provoquant le martyre de 18 Palestiniens et en blessant des dizaines d’autres.
Khalil Al-Daqran, porte-parole de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa dans le centre de Ghaza, a déclaré à la presse que « la situation à l’hôpital est catastrophique en raison du massacre commis par les forces d’occupation dans le camp d’Al-Bureij ».
Ghaza: 49 martyrs lors de bombardements sionistes contre deux écoles de déplacés (nouveau bilan)
Au moins 49 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés lors de bombardements de l’aviation sioniste de deux écoles abritant des déplacés dans le camp d’Al-Bureij et la ville de Ghaza, en majorité des femmes et des enfants, selon un nouveau bilan annoncé mercredi, par l’agence de presse Wafa.
Selon des sources médicales, le bilan du massacre commis par l’occupation sioniste contre l’école Abu Hamisa abritant des personnes déplacées dans le camp de Al-Bureij, dans le centre de l’enclave, a atteint 33 martyrs et 73 blessés.
L’école a été frappée à deux reprises.
Et le bilan du bombardement sioniste de l’école Al-Karama, à l’est de la ville de Ghaza, est quant à lui monté à 16 martyrs, en plus de dizaines de blessés.
L’agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza, qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, a fait 52.615 martyrs, 118.752 blessés, et des milliers de disparus, selon un bilan provisoire publié mardi.
Ghaza: plus de 2 millions de Palestiniens confrontés à une grave crise de l’eau (ONU)
Quelque 2,1 millions de Palestiniens sont confrontés à une grave crise de l’eau à Ghaza, a déclaré mercredi, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans l’enclave palestinienne, Pedro Agudo, relevant que près de 70% des infrastructures hydrauliques ont été détruites par l’occupation sioniste.
Dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse, Wafa, M.
Agudo a indiqué que l’occupation sioniste a systématiquement détruit les infrastructures hydrauliques et empêché l’accès aux sources d’eau potable à Ghaza, faisant état d’une « grave crise » de l’eau dont font face environ 2,1 millions de Palestiniens dans l’enclave palestinienne.
Qualifiant ces actes de « bombe silencieuse mortelle », le responsable onusien a ajouté que la grande majorité de la population Palestinienne de Ghaza n’a accès qu’à des quantités très limitées d’eau ou reçoit de l’eau contaminée qui représente une menace sérieuse pour sa santé.
M.
Agudo a en outre noté que le blocus sioniste a affecté la nourriture, l’eau, l’électricité et d’autres biens essentiels, relevant que la crise est devenue incontrôlable après que l’occupation a coupé l’accès au carburant nécessaire au fonctionnement des usines de purification d’eau et des puits.
Il a souligné que la destruction délibérée des systèmes d’eau signifie utiliser l’eau comme une arme dans la guerre contre Ghaza, ajoutant que les attaques sionistes contre les infrastructures hydrauliques de Ghaza ont réduit l’approvisionnement quotidien en eau par habitant à seulement cinq litres, ce qui est « insuffisant pour une vie normale ».
