Médéa : Le Mont Dhaia abrite la manifestation « le théâtre populaire, patrimoine d’une nation »

dknews
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Une manifestation dédiée au théâtre populaire a été organisée, jeudi, au niveau du site naturel « Dhaia », sur les Monts Tamesguida, au nord de Médéa, dans la cadre de la célébration du mois du patrimoine, à l’initiative de la direction locale de la Culture et des Arts.
Déclinée sous le slogan : « Le théâtre populaire, patrimoine d’une nation », cette manifestation « constitue une opportunité pour mettre en lumière une forme d’expression populaire orale qui était organisée, autrefois, dans les espaces ouverts (souks et places publiques) mais délaissée, depuis, au profit des planches où sont accueillies la majorité des œuvres théâtrales », a expliqué la directrice de la Culture et des Arts, Salima Gaoua.
La manifestation donne, ainsi, un coup de projecteur sur ces formes d’expressions orales qui font partie du patrimoine immatériel, dont le « El-Goual » (le diseur) et « El-Hakawati », entre autres genres théâtraux qui s’inspirent de la culture populaire orale très répandus durant les siècles passés, a souligné Mme.Gaoua.
Des spectacles ont été animés par des comédiens locaux au profit d’un public, très nombreux à faire le déplacement au site « Dhaia » pour profiter de l’évènement et revivre l’ambiance des spectacles de rue.
Rencontré en marge de cette manifestation, le comédien Hamid Barket, affirme que « le théâtre populaire est en entrain de disparaitre et des tentatives sont entreprises, de temps à autres, comme c’est le cas aujourd’hui, pour ressusciter ce genre théâtral et éviter son déclin total ».
Le comédien, natif de Médéa a enchanté le public avec son spectacle « Racheda », un conte populaire séculaire qui s’inspire de l’histoire de « Mariam al Adra ».
Désignée soit par le terme El-Goual, El-Medah, Er-rawi ou El-Hakawati, cette forme d’expression populaire orale sert de moyen pour traiter de sujets de société dans un style où El-Goual est, à la fois, le narrateur et le personnage central de l’histoire.
Il était, autrefois, le personnage autour duquel se rassemblaient les gens dans la rue ou la place du village, et qui formaient un cercle pour l’écouter raconter des histoires dont la finalité était de dénoncer des faits de société, d’éveiller les consciences ou de divertir simplement l’auditoire.

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