Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a présidé, jeudi au Musée national du moudjahid (Alger), une conférence commémorant le 70e anniversaire de la participation du Front de libération nationale (FLN) à la conférence de « Bandung », lors de la quelle, le rôle actuel de la diplomatie algérienne a été mis en relief, notamment dans la défense des peuples opprimés et des causes légitimes. Lors de cette conférence, M. Rebiga a indiqué que « la diplomatie algérienne, sous la direction du président de la Répulique, M. Abdelmadjid Tebboune, a rétabli la confiance avec les partenaires internationaux et consacré le rôle de l’Algérie, en tant que force de médiation ». Le ministre s’est attardé sur « la ténacité de la diplomatie algérienne dans les enceintes des Nations unies (ONU), par souci de défendre les des peuples opprimés et de défendre les causes africaines, et tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité », ce qui a, a-t-il dit « conforté sa place dans les fora internationaux ». M. Rebiga a fait savoir que le soutien de l’Algérie aux mouvements de libération auparavant et aux deux causes palestinienne et sahraouie actuellement, intervient » en concrétisation de ses valeurs et de ses principes constants », dans la défense des causes légitimes. Evoquant la Conférence de Bandung, le ministre a rappelé que l’Algérie qui était à l’époque sous le joug colonial, « était présente en force à l’ordre du jour de cette conférence, grâce aux efforts soutenus déployés par les dirigeants de la Révolution algérienne en vue d’internationaliser la cause nationale en tant que lutte pour la libération. Enfin, le ministre des Moudjahidine a affirmé que « le processus d’indépendance (…) a fait de la diplomatie algérienne un modèle singulier (…) dans la défense des causes justes, conformément aux principes des Nations Unies et aux valeurs de la Glorieuse Révolution du 1er Novembre ». A cette occasion, la famille du défunt moudjahid Ahmed Belhadef, membre de l’ALN dans la wilaya IV historique, a remis l’arme du défunt (un fusil et un pistolet) au Musée national du Moudjahid, enrichissant ainsi le patrimoine de cette institution historique.