Ghaza : la crise humanitaire aggravée par les bombardements et le blocus sionistes (UNRWA)

dknews
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L’Office de secours et de travaux de l’ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a indiqué dimanche, que la détérioration de la situation humanitaire à Ghaza était aggravée par les bombardements et le blocus imposé par l’occupation sioniste sur l’entrée de l’aide humanitaire et des fournitures commerciales.
« La détérioration de la situation humanitaire est encore aggravée par les bombardements et le blocus en cours qui empêche l’entrée de l’aide humanitaire et des fournitures commerciales », a noté l’UNRWA dans une publication sur les réseaux sociaux, précisant qu' »il gère actuellement 115 abris à travers la bande de Ghaza, où vivent 90.000 personnes déplacées ».
« L’organisation des Nations unies estime qu’environ 420.000 personnes ont été à nouveau déplacées depuis l’échec du cessez-le-feu », a-t-on ajouté.
D’autre part, l’UNRWA a indiqué dans une autre publication qu' »environ 660.000 enfants à travers la bande de Ghaza ne sont pas scolarisés en raison » de l’agression sioniste en cours contre l’enclave palestinienne.
« Le cessez-le-feu du début de l’année a donné aux enfants de Ghaza une chance de survivre et de redevenir des enfants (mais) la reprise de la guerre les prive une fois de plus de leur enfance », a déploré l’organisation onusienne.

Agressions sionistes: des journalistes pris pour cible à l’entrée du camp de Jénine

Les forces de l’occupation sioniste ont attaqué des journalistes dimanche, devant le camp de Jénine avec des bombes à gaz lacrymogène, rapporte l’agence palestinienne de presse, Wafa.
La même source a indiqué que les forces d’occupation ont tiré des bombes à gaz toxiques en direction des journalistes qui se trouvaient devant l’entrée du camp de Jénine.
Parmi eux, Raya Arouk, reporter d’Al-Alam et le photographe Mohamed Abd Al-Khaleq, selon la même source.
En outre, les forces de l’occupation sioniste ont empêché les équipes de journalistes d’entrer dans le camp pour couvrir les violations de démolition des maisons et des propriétés des palestiniennes.
Les crimes perpétrés par l’occupation sioniste contre les journalistes palestiniens, dans la bande de Ghaza notamment, relèvent d’une tentative délibérée de faire taire la voix de la Palestine, a dénoncé dimanche, le Conseil national palestinien (CNP).
Depuis plus de 18 mois, et après un court cessez le feu, le peuple palestinien subit la reprise d’une agression sioniste féroce et organisée, atteignant son paroxysme dans la bande de Ghaza, théâtre d’une guerre d’extermination totale et d’un nettoyage ethnique systématique, n’épargnant ni les enfants, ni les femmes, ni même les hôpitaux, les écoles ou les médias.
Plus de 212 journalistes sont tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste barbare sur Ghaza en octobre 2023, alors qu’ils accomplissaient leur devoir de transmettre la vérité.
Des bureaux de presse ont été détruits, des équipements saisis, et les communications délibérément coupées pour isoler l’enclave palestinienne du reste du monde.

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