Notre planète « est prise de fièvre » en raison des chaleurs records enregistrées notamment en 2024, année la plus chaude jamais enregistrée, a alerté l’ONU, appelant à agir pour protéger les écosystèmes qui soutiennent toute vie sur la « Terre nourricière ». « La Terre nourricière est prise de fièvre.
L’année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée -le coup de grâce d’une décennie de chaleur record », indique le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un message marquant le Journée internationale de la Terre nourricière, célébrée le 22 avril de chaque année. Cette « maladie » dont les « symptômes » sont les incendies de forêt, les inondations et les chaleurs, rappelle M. Guterres, est causée par les émissions de gaz à effet de serre (GES) que l’humanité rejette dans l’atmosphère, et qui proviennent essentiellement des combustibles fossiles.
« Et nous connaissons le remède : réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre et accélérer l’adaptation pour nous protéger – et protéger la nature – des catastrophes climatiques », ajoute le chef de l’ONU.
Le SG des Nations Unies rappelle aussi dans son message, que les énergies renouvelables « sont moins chères, plus saines et plus sûres que les combustibles fossiles », appelant également « à agir pour lutter contre la pollution, freiner l’appauvrissement de la biodiversité et fournir les fonds dont les pays ont besoin pour protéger notre planète ».
Pour M. Guterres, tous les pays doivent établir de nouveaux plans d’action nationaux pour le climat compatibles avec l’objectif de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius, qui sera primordial « pour éviter la pire des catastrophes climatiques », insistant sur les mesures d’adaptation « pour créer des économies solides et des sociétés plus sûres, aujourd’hui et demain ».
Chaleurs records en 2024 : La Terre nourricière est prise de fièvre (ONU)

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