Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « profondément alarmé » par la frappe menée dimanche par les forces d’occupation sionistes contre l’hôpital Al-Ahly Al-Arabi « Al-Mamadani » de Ghaza dont les activités ont été paralysées, portant un coup sévère au système de santé déjà « dévasté » de l’enclave palestinienne.
Dans un communiqué publié lundi en son nom par son porte-parole, Stéphane Dujarric, le Secrétaire général rappelle « qu’en vertu du droit international humanitaire, les blessés et les malades, le personnel médical et les installations médicales, y compris les hôpitaux, doivent être respectés et protégés ».
Cette déclaration intervient 24 heures après qu’une vague de frappes sionistes à travers Ghaza a touché l’hôpital Al-Ahly Al-Arabi « Al-Mamadani » de Ghaza et d’autres sites, et dans lesquelles au moins 21 Palestiniens sont tombés en martyrs, dont des enfants.
Le SG de l’ONU a notamment prévenu sur le fait que « les fournitures médicales s’épuisent tandis que les hôpitaux continuent de recevoir un nombre important de victimes ».
« Près de 70 % de la bande de Ghaza est désormais soumise à des ordres de déplacement (émis par l’entité sioniste) ou se trouve dans une zone interdite, laissant les Palestiniens de l’enclave palestinienne sans endroit sûr où aller et avec peu de moyens de survie », a-t-il averti.
Par ailleurs, Guterres a exprimé une fois de plus « sa vive préoccupation face au blocage persistant de l’aide humanitaire », l’entité sioniste « n’ayant autorisé aucune aide humanitaire ni aucune autre fourniture essentielle depuis plus de sept semaines ».
« Les conséquences humanitaires sont dévastatrices : les stocks de nourriture s’épuisent, la production d’eau chute drastiquement et les matériaux de construction des abris sont presque totalement épuisés », a-t-il alerté.
Dans ce contexte, il a rappelé qu' »en vertu du droit international humanitaire, si la population d’un territoire occupé, totalement ou en partie, est insuffisamment approvisionnée, la puissance occupante doit accepter des opérations de secours en faveur de cette population et les faciliter par tous les moyens à sa disposition ».
Ce principe, a-t-il ajouté, « est reflété dans plusieurs résolutions du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 2730 (2024) et 2417 (2018), qui condamnent fermement le refus illégal d’accès humanitaire et la privation de civils de biens indispensables à leur survie ».
« Les civils doivent être respectés et protégés en tout temps et doivent disposer des ressources nécessaires à leur survie », a-t-il indiqué, relevant qu’un cessez-le-feu doit être rétabli et renouvelé sans délai.
Ghaza : le bilan de l’agression génocidaire sioniste s’alourdit à 51.000 martyrs et 116.343 blessés
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 51.000 martyrs et 116.343 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mardi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 17 martyrs et 69 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 1.630 Palestiniens sont tombés en martyrs et 4.302 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
Bombardement des hôpitaux à Ghaza : Guterres souligne l’impératif de respecter le droit international
Le secrétaire général de l’ONU, Ant?nio Guterres, a exprimé sa profonde préoccupation face au bombardement par les forces d’occupation sionistes de l’hôpital arabe Al-Ahli dans la bande de Ghaza, appelant « à respecter le droit international qui interdit d’attaquer les établissements de santé et le personnel y travaillant ».
Dans un communiqué rendu public lundi soir et repris mardi par l’agence de presse Wafa, Guterres a déclaré qu' »en vertu du droit international humanitaire, les blessés, les malades, le personnel médical et les installations médicales, y compris les hôpitaux, doivent être respectés et protégés », soulignant « la nécessité de respecter et de protéger en permanence les civils, de leur fournir les produits de première nécessité, ainsi que de renouveler sans délai le cessez-le-feu ».
Il a averti que les conséquences humanitaires sont désastreuses, avec des stocks de nourriture qui s’épuisent, une production d’eau en forte baisse et des matériaux de construction d’abris presque complètement épuisés.
Guterres a noté, à ce sujet, qu’ »environ 70 % de la bande de Ghaza est désormais soumise à des ordres de déplacement de l’entité sioniste où se trouve dans une zone interdite, laissant les Palestiniens de Ghaza sans refuge et avec peu de moyens de subsistance », exprimant « sa profonde inquiétude face au blocus imposé par l’entité sioniste sur l’aide humanitaire ».