Des colons sionistes ont sauvagement agressé le maire d’un village au nord de Tubas, en Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence palestinienne de presse, Wafa.
La même source a indiqué que les colons extrémistes ont agressé le maire du village Ibzeiq, et ont saisi son véhicule. Les colons, dont la présence est devenue quasi permanente dans la région, agressent les éleveurs Palestiniens, les empêchant de faire paître leur bétail dans les zones de pâturage, outre des actes de provocation, terrorisant notamment les enfants et les femmes.
La violence des colons sionistes contre les Palestiniens et leurs biens est courante en Cisjordanie occupée, incluant des incendies de biens et des mosquées, des jets de pierres, le déracinement des cultures et des oliviers, et des attaques contre des maisons. En 2024, les violences commises par les colons sionistes à l’encontre des Palestiniens ont été les pires jamais enregistrées depuis que l’ONU a commencé à tenir des registres, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), avec près de quatre cas d’agressions par jour, entraînant la mort en martyrs, d’un grand nombre de Palestiniens, outre des blessés et d’importants dégâts matériels.
Depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza en octobre 2023, les spoliations de terres et les attaques violentes se sont multipliées, dans le but de forcer les Palestiniens à abandonner leurs maisons.
Une responsable de l’ONU appelle à boycotter l’entité sioniste pour ses crimes de guerre à Ghaza
La rapporteuse spéciale pour la situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a appelé la communauté internationale à « boycotter » l’entité sioniste, qui pratique « l’apartheid » et commet « des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité » dans la bande de Ghaza, « Ce qui se passe à Ghaza est sans aucun doute un génocide », a réaffirmé Mme Albanese dans une interview au journal d’information en ligne Mediapart, soulignant que l’entité sioniste « exploite le brouillard de la guerre comme une opportunité pour expulser les Palestiniens et détruire tout ce qu’ils ont laissé derrière eux ».
Selon la responsable onusienne, l’entité sioniste « a fait tout ce qui était en son pouvoir pendant 16 mois pour évacuer la bande de Ghaza de ses habitants mais elle a échoué parce que les Palestiniens ont montré qu’ils ne voulaient pas quitter la bande de Ghaza ».
Et de poursuivre: « Alors que je criais fort pour exiger la création de couloirs humanitaires, plusieurs personnes de Ghaza m’ont appelée et m’ont demandé d’arrêter parce que les couloirs humanitaires seraient utilisés pour les expulser ». Albanese a réitéré que « ce qui se passe est un génocide d’une ampleur sans précédent », soulignant l’usage d’armes expérimentales comme les quadricoptères ou les robots tueurs.
« Ce sont des machines à tuer…Les enfants sont beaucoup victimes de ces quadricoptères autonomes », déplore-t-elle. Sur la Cisjordanie occupée, elle met également en garde contre un « risque massif de dépeuplement ». Albanese avait alerté l’ONU à ce sujet, sans réponse, dénonçant une « tolérance accablante envers la violation du droit international ».
Francesca Albanese s’est insurgée aussi contre la passivité des puissances occidentales. Elle accuse une complicité active : « L’Occident est complice de ce qui se passe. (…) Le droit international est aussi fort que la volonté des Etats de le faire respecter ». Face au silence ou à l’indignation creuse des chancelleries, elle réclame des mesures concrètes : fin de la coopération, des accords commerciaux et scientifiques avec l’entité sioniste et, surtout, l’application stricte du droit international.
Agression sioniste contre Ghaza: l’UNRWA dénonce « un mépris total pour la vie humaine »
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a affirmé que les agressions sionistes dans la bande de Ghaza « témoignent d’un mépris total pour la vie humaine », sous les yeux du monde entier, appelant les dirigeants de la planète à agir de manière « urgente et décisive » face à cette situation.
« Les actes de guerre (sionistes) à Ghaza témoignent d’un mépris total pour la vie humaine, sous les yeux du monde entier », a écrit lundi soir M. Lazzarini dans un message sur les réseaux sociaux. « Les gens sont à nouveau pris au piège, bombardés, déplacés et affamés. Parmi les personnes tuées : des enfants, des travailleurs humanitaires et médicaux, des premiers intervenants et des journalistes », a-t-il déploré avant de souligner que « personne n’est en sécurité, personne n’est épargné ».
En raison du siège imposé par les autorités d’occupation sionistes, « une population entière est privée des moyens de survie essentiels. L’aide humanitaire, les fournitures médicales et commerciales, la nourriture et le carburant sont interdits d’entrée à Ghaza depuis plus d’un mois », a tenu à rappeler le patron de l’UNRWA. Face à cette situation, Lazzarini a souligné que « les dirigeants à travers le monde doivent agir de manière ferme, urgente et décisive pour défendre les principes fondamentaux du droit international humanitaire », réitérant les appels à « protéger les civils, faciliter l’aide et renouveler le cessez-le-feu » dans l’enclave palestinienne, ravagée par une agression sioniste génocidaire depuis le 7 octobre 2023.
Un accord de cessez-le-feu était entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre ce territoire. Le bilan de l’agression sioniste contre Ghaza s’établit à 50.810 martyrs et 115.688 blessés depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
Agression sioniste contre Ghaza : 211 journalistes tombent en martyrs depuis le 7 octobre 2023
Le bureau des médias à Ghaza a annoncé mardi que le nombre de journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023 s’est élevé à 211, suite à la mort en martyr d’un journaliste dans un bombardement de l’armée sioniste dans le sud de l’enclave palestinienne. Selon le bureau des médias de Ghaza, le journaliste Ahmed Mansour, qui travaillait pour l’agence de presse « Palestine Al Yawm », a succombé à ses blessures après avoir été brûlé vif dans un bombardement de l’armée d’occupation sioniste qui a visé une tente de journalistes à proximité de l’hôpital « Nacer » à Khan Younes.
Cette attaque avait déjà fait un martyr parmi les hommes de presse, en l’occurrence Helmi El Fekaoui, qui travaillait aussi pour l’agence de presse « Palestine Al Yawm », tandis que 8 autres journalistes ont été blessés, dont certains se trouvent dans un état critique. Les journalistes palestiniens sont confrontés à des risques particulièrement élevés, lorsqu’ils exercent leur métier au milieu d’attaques terrestres et aériennes sionistes, et sont également visés par les tirs de l’armée d’occupation.
Cisjordanie occupée : quatre Palestiniens blessés dans une attaque menée par des colons sionistes à Al-Khalil
Au moins quatre Palestiniens, dont une femme âgée et un enfant, ont été blessés lundi, lors d’une attaque menée par des colons sionistes extrémistes à Al-Khalil, dans le sud de la Cisjordanie occupée, a rapporté l’agence palestinienne de presse, Wafa.
Des sources concordantes, citées par Wafa, ont indiqué que des colons sionistes se sont introduits dans des maisons de Palestiniens au village d’Umm al-Khair, et les ont violemment attaqués à l’aide de matraques et de pierres, sous la protection des forces d’occupation sioniste.
Au moins quatre Palestiniens ont été blessés lors de l’agression, dont un enfant et une femme âgée, a-t-on précisé.
Ils ont tous été évacués vers l’hôpital par les équipes du Croissant-Rouge Palestinien, a ajouté la même source.
Le village d’Umm al-Khair est fréquemment théâtre d’attaques menées par des colons sionistes, visant à déplacer la population à la faveur des plans expansionnistes sionistes sur les terres palestiniennes.
En 2024, les violences commises par les colons sionistes à l’encontre des Palestiniens ont été les pires jamais enregistrées depuis que l’ONU a commencé à tenir des registres, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), avec près de quatre cas d’agressions par jour, qui ont causé la mort en martyrs d’un grand nombre de Palestiniens, outre des blessés et d’importants dégâts matériels.
Depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza en octobre 2023, les spoliations de terres et les attaques violentes visant à forcer les Palestiniens à abandonner leurs maisons se sont multipliées.
