Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a adopté à l’unanimité une résolution présentée par l’Algérie sur l’impact des mines antipersonnel.
Ce texte marque une avancée significative dans la reconnaissance des conséquences humanitaires, sociales et économiques de ces engins destructeurs, qui continuent de faire des victimes à travers le monde.
Cette adoption illustre l’engagement renouvelé de la communauté internationale envers les victimes et les pays touchés par ces armes.
Initiée par l’Algérie dans le cadre de son mandat au sein du Conseil des droits de l’homme pour la période 2022-2025, la résolution a bénéficié du soutien d’un groupe régional multipartite comprenant l’Afrique du Sud, la Croatie, le Mozambique, le Pérou, le Royaume-Uni et le Vanuatu.
L’objectif de cette initiative est de renforcer la mobilisation internationale en faveur du déminage, de l’assistance aux victimes et du respect des engagements pris dans le cadre des traités interdisant les mines antipersonnel, notamment la Convention d’Ottawa.
En mettant en lumière les défis persistants liés aux mines, ce texte rappelle l’urgence d’actions concertées pour éliminer ces menaces et soutenir les communautés affectées.
L’adoption unanime de cette résolution souligne la nécessité d’un effort collectif pour éradiquer l’usage des mines antipersonnel et garantir un avenir plus sûr aux générations futures.
ABED MEGHIT