Deux caravanes de solidarité au profit de la population nomade (CRA) ALGER, 10 nov 2024 (APS) – Le coup d’envoi de deux caravanes médicale et de solidarité a été donné dimanche depuis la wilaya de Djanet au profit de la population nomade dans la région et ce, dans le cadre de la campagne « Hiver chaud » organisée, annuellement, par le Croissant-Rouge algérien (CRA), a indiqué un communiqué de cette instance.
Lancées sous la supervision de la présidente du CRA, Ibtissem Hamlaoui, ces deux caravanes sont destinées particulièrement aux populations nomades des communes de Djanet et Bordj El Haouas. La première caravane consistant en d’importantes quantités de denrée alimentaires, des tentes, des couvertures et des vêtements d’hiver, est destinée, principalement aux populations de Essendilene, Diderouaghighene et Tiket, tandis que la caravane médicale est composée de 10 médecins spécialistes pour effectuer des analyses au profit de plus de 1000 individus. Cette opération de solidarité qui intervient juste avant l’avènement de l’hivers se veut une occasion pour s’enquérir des conditions sanitaires des familles nomades dans ces régions frontalières, conclut la même source.
Perfectionnement des personnels et guides pour préserver les réserves de la biosphère (Recommandations)
La nécessité de perfectionner le niveau des personnels et guides des réserves de la biosphère, en vue de contribuer à la durabilité et à la préservation de ces espaces a été recommandée, samedi à Djanet, par les participants à un atelier maghrébin intitulé : « Consolidation de la durabilité des réserves de la biosphère dans la région Maghrébine ».
Les recommandations issues de cet atelier ont souligné la nécessité d’un atelier de perfectionnement des capacités et qualifications en direction des responsables, personnels et guides des réserves de la biosphère, dans le but de contribuer à la protection de ces espaces des dangers croissants, de préserver la biodiversité et de consolider le développement durable des zones environnantes de ces réserves.
La coopération avec les institutions universitaires, à travers des programmes d’innovation et d’amélioration des conditions de gestion des réserves, des programmes de recherches communs pour la résolution des problèmes environnementaux, le développement des techniques d’observation des changements écologiques, l’initiation des personnels des réserves aux nouvelles technologies et l’intelligence artificielle pour une meilleure gestion des ressources naturelles et leur durabilité, ont également été recommandés par les participants.
Ces derniers ont préconisé, en outre, l’élaboration d’un cadre réglementaire pour la bonne gouvernance locale de la biosphère en tant que démarche primordiale pour renforcer la durabilité et la préservation de la biodiversité, en impliquant les sociétés locales dans la gestion des réserves, ainsi que l’appel à l’organisation d’activités environnementales de manière continue pour leur protection des différentes formes d’agression. Les participants ont suggéré aussi la création d’une réserve « modèle » de la biosphère, facteur essentiel de protection de la biodiversité, d’appui au développement durable en régions protégées et leurs environs, et de zone d’expériences et de mise en œuvre des stratégies environnementales durables.
La rencontre vise, entre-autres de ses objectifs, à établir de manière précise une cartographie des réserves biosphériques et d’évaluer les points forts et les contraintes entravant leur gestion, ont indiqué les organisateurs. Inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des réserves de la biosphère (3 novembre), décrétée par l’UNESCO, cet atelier a donné lieu, par ailleurs, à des sorties dans des zones classées de la wilaya de Djanet, dont l’Oasis d’Iherir et les zones de Tikoubaouine, Issendilène et Tourest, pour s’enquérir de ces zones et se rapprocher de la population locale.
L’atelier a été organisé conjointement par le bureau régional de l’UNESCO pour les pays du Maghreb et la Commission nationale de l’éducation, des sciences et de la culture, avec le concours de la direction générale des Forêts. Tenue trois jours durant au siège de la wilaya de Djanet, la rencontre s’est déroulée en présence de représentants des ministères des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, de l’Agriculture et du Développement rural, et de la Culture et des Arts, ainsi que des autorités locales, des cadres du Parc culturel du Tassili N’Ajjer, et d’experts de Libye et de Tunisie.
