Agression sioniste contre Ghaza : l’eau devient une autre arme de guerre, s’indigne MSF

dknews
5 Min Read
A boy reacts as Palestinians wait to receive food amid shortages of food supplies, amid the ongoing conflict between Israel and the Palestinian Islamist group Hamas, in Rafah in the southern Gaza Strip January 17, 2024. REUTERS/Mohammed Salem TPX IMAGES OF THE DAY

L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a signalé que l’eau était devenue « une autre arme de guerre » utilisée par les autorités de l’occupation sionistes dans leur agression contre la bande de Ghaza, appelant au « rétablissement immédiat » du cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne.

« A Ghaza, en Palestine, alors que le cessez-le-feu est rompu (par l’entité sioniste) et que de nouveaux décès se produisent, une nouvelle tactique de guerre est mise en œuvre: les autorités (de l’occupation) bloquent l’accès à l’eau en coupant l’électricité et le carburant », a prévenu mardi MSF sur son site internet. Alors que les forces (sionistes) continuent de bombarder sans cesse Ghaza, MSF « appelle au rétablissement immédiat du cessez-le-feu et aux autorités (de l’occupation) d’autoriser l’approvisionnement en électricité et l’acheminement de l’aide, notamment du carburant, de l’eau et des équipements sanitaires, afin d’éviter de nouvelles pertes humaines ».
« Face à une nouvelle vague de bombardements qui a tué des centaines de personnes en quelques jours seulement, les forces (sionistes) continuent de priver les habitants de Ghaza d’eau en coupant l’électricité et en bloquant l’approvisionnement en carburant – des ressources pourtant essentielles au fonctionnement des infrastructures hydrauliques, notamment des pompes à eau », explique dans ce contexte, Paula Navarro, coordinatrice eau et assainissement de MSF à Ghaza.
« Au milieu des violences, si le carburant vient à manquer, le réseau d’approvisionnement en eau restant s’effondrera complètement et coupera presque entièrement l’accès à l’eau, entraînant des conséquences inhumaines pour les millions de personnes qui restent à Ghaza », a averti la responsable. Outre les blessures et les décès causés par les combats et les bombardements, l’accès à l’eau potable a des conséquences sur les conditions de vie et la santé des populations. Dans les centres de santé d’Al-Mawasi et de Khan Younis, les trois affections les plus courantes traitées par MSF – jaunisse, diarrhée et gale – sont directement liées à un approvisionnement insuffisant en eau potable, précise l’ONG.
« Le nombre considérable d’enfants souffrant de maladies cutanées est une conséquence directe de la destruction et du blocus de Ghaza », explique pour sa part, Chiara Lodi, coordinatrice de l’équipe médicale MSF à Ghaza. « En plus de soigner les adultes et les enfants gravement blessés par la guerre, notre personnel soigne un nombre croissant d’enfants atteints de maladies cutanées parfaitement évitables, comme la gale.
Non seulement cette affection est inconfortable, mais dans les cas graves, elle les oblige à se gratter la peau jusqu’au sang, ce qui peut entraîner une infection », a-t-elle indiqué. « Cela est dû au fait que les enfants ne peuvent pas se laver, ce qui propage la gale et d’autres infections, laissant des cicatrices durables », a expliqué encore Lodi.

Ghaza: le bilan de l’agression génocidaire sioniste s’alourdit à 50.183 martyrs et 113.828 blessés

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 50.183 martyrs et 113.828 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mercredi les autorités palestiniennes de la santé. Selon la même source, les corps de 39 martyrs et 124 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué que 830 Palestiniens sont tombés en martyrs et 1.787 ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste.
Elles ont, en outre, souligné qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres. Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois.

Share This Article
Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *