L’ancien baroudeur de l’équipe national et de football et de la JS Kabylie, Djamel Menad, décédé samedi à l’age de 65 ans, a été inhumé samedi après la prière de El Asar au cimetière de Béni Messous (Alger).
confrères et les amis du défunt ont été unanimes à louer les qualités du regretté qui laissera, diront-ils, un grand vide dans leur cœur, priant le Tout-Puissant de l’accueillir en Son vaste paradis et d’accorder aux siens courage et réconfort.
L’ancien baroudeur de l’équipe nationale et de la JS Kabylie, djamel Menad , décédé vendredi à l’âge de 64 ans des suites d’une longue maladie, a été enterré hier samedi au cimetière de Béni Messaoud , en présence d’une foule nombreuse.
Une foule nombreuse lui a rendu un dernier hommageDjamel Menad accompagné à sa dernière demeure
En présence d’une foule nombreuse . Djamel Menad a marqué son époque par son talent et son efficacité offensive. Au niveau national, il a brillé avec la JS Kabylie, remportant plusieurs championnats d’Algérie (1982, 1983, 1985, 1986), une Coupe d’Algérie (1986) et une Ligue des champions de la CAF (1981). Avec l’équipe nationale, Menad a joué un rôle clé dans le sacre continental de 1990, où l’Algérie a remporté sa première Coupe d’Afrique des Nations. Il s’est illustré en terminant meilleur buteur du tournoi avec 4 réalisations. Ce qui lui a valu d’être récompensé par le Ballon d’Or national en 1990.Il a également participé à la Coupe du Monde 1986. Ce dernier hommage rendu a été à la hauteur de la grandeur de l’homme qui a consacré toute sa vie au sport, d’une manière générale, et à la JSK, d’une manière particulière. En dépit de ce qui s’est passé lors des dernières saisons de son règne, tout le monde s’accorde à dire qu’il sera difficile voire impossible pour tout président de faire ce qu’a fait l’homme. Il a remporté plusieurs titres en tant que joueur, dirigeant et président. C’est pour cela que les supporters pleurent sa disparition, surtout que le défunt n’était pas rancunier. Il était aussi connu pour sa spontanéité et son amour pour la JSK. Même sur son lit d’hôpital, il parlait de la Jeunesse sportive de Kabylie.
