Les autorités du Kirghizstan ont annoncé lundi une série de mesures pour lutter contre la multiplication des cas de violences à l’école après la mort de trois élèves de ce pays d’Asie centrale en moins d’un mois, passés à tabac par d’autres enfants.
Entre le 21 janvier et le 12 février, trois élèves ont été tués par d’autres écoliers dans différents établissements scolaires, forçant les autorités à réagir.
Au moins un autre a été poignardé pendant cette période et, lundi, la police a rapporté l’hospitalisation d’un garçon né en 2008 après un passage à tabac.
Selon l’agence de presse officielle kirghize Kabar, les ministères de l’Intérieur et de l’Education ont décidé d’introduire des « boutons d’urgence » dans chaque école, de renforcer la vidéosurveillance et d’augmenter le nombre d’inspecteurs en charge des mineurs, notamment ceux « à risque ».
Par ailleurs, plus de 30 responsables du ministère de l’Intérieur ont été licenciés et une quarantaine sanctionnés, a déclaré un haut gradé de la police lundi devant les députés, assurant « tout faire pour mettre fin à cette vague » d’agressions.
Mi-février, un représentant du ministère de l’Education avait dit être « très préoccupé » par la situation et indiqué qu’au moins 3.600 écoliers étaient identifiés comme étant « à risque ».