Le Liban continue de connaître une insécurité permanente en raison des violations de l’armée sioniste de l’accord de cessez-le-feu, en particulier dans le sud, mais aussi dans d’autres parties du pays, ce qui exacerbe les problèmes de protection, limite l’accès humanitaire et entrave les efforts de secours, selon l’ONU.
Dans un récent rapport couvrant la période du 31 janvier au 6 février 2025, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré qu’au cours de la période considérée, l’armée sioniste a mené des « frappes aériennes, des démolitions et des attaques d’artillerie, touchant des zones civiles, des logements et des infrastructures publiques dans tout le Liban ».
Le rapport souligne que tout en maintenant les restrictions au retour des civils dans certains villages du sud du Liban, l’armée sioniste « a détruit des dizaines de maisons dans le gouvernorat de Nabatieh entre le 29 janvier et le 5 février ».
Les forces sionistes « ont également rasé des arbres et des terres agricoles à Houla et détruit une station d’épuration des eaux usées dans la plaine de Marjaayoun dans le même gouvernorat », ajoute la source. Au 5 février, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), cité dans le rapport de l’OCHA avait recensé au moins 54 martyrs (dont neuf femmes et six enfants) depuis le début du cessez-le-feu au Liban, le 27 novembre 2024.
Deux civils sont tombés en martyrs entre le 29 janvier et le 5 février. L’OCHA qui s’est appuyé sur les données du Système de surveillance des attaques contre les soins de santé (SSA), a également recensé 161 attaques contre les structures de santé depuis le 8 octobre 2023, entraînant 241 martyrs et 296 blessés parmi les agents de santé en service. Le rapport montre en outre que trois hôpitaux et 26 centres de soins de santé primaires (CSSP) restent fermés. En outre, 98 CSSP ont été complètement détruits pendant l’agression sioniste et 51 ont subi des dommages partiels. Selon le même rapport, au 5 février, 98.986 personnes (52 % de femmes et 48 % d’hommes) restaient déplacées en dehors de leur zone d’origine, selon le Mobility Snapshot (Round 75) de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), soit une baisse de 4 % depuis le 29 janvier.
Liban : L’insécurité persistante affecte les civils et entrave l’accès humanitaire (OCHA)

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