Birmanie : L’ONU réclame un accès humanitaire sans entrave

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné toutes les formes de violence en Birmanie, appelant à la fin du conflit et à un accès humanitaire sans entrave, quatre ans après le coup de force de 2021.
« Le Secrétaire général condamne toutes les formes de violence et appelle toutes les parties au conflit à faire preuve de la plus grande retenue, à respecter les droits humains et le droit international humanitaire et à empêcher toute nouvelle incitation à la violence et aux tensions intercommunautaires », a indiqué le Porte-parole de M. Guterres.
« Un accès sans entrave doit être assuré pour permettre à l’ONU et à ses partenaires de continuer à fournir une aide humanitaire et des services essentiels », a-t-il ajouté.
Quatre ans après que l’armée a pris le pouvoir et emprisonné des membres du gouvernement le 1er février 2021, la situation en Birmanie continue de se détériorer, avec des conséquences dévastatrices pour les civils.
Plus de 19,9 millions de personnes en Birmanie, soit plus d’un tiers de la population du pays, ont besoin d’une aide humanitaire, contre un million avant le coup de force, selon l’ONU.
« Le Secrétaire général renouvelle ses appels à une plus grande coopération entre toutes les parties prenantes pour mettre fin aux hostilités et aider le peuple de Birmanie à tracer la voie vers une transition démocratique inclusive et un retour à un régime civil », a poursuivi son porte-parole.
Le chef de l’ONU a en outre demandé aux pays de la région, de garantir l’accès à la sécurité et à la protection de ceux qui fuient le conflit et la persécution, exhortant la communauté internationale à apporter un soutien accru aux pays, dont le Bangladesh, qui accueillent des réfugiés Birmans Pour M. Guterres, un avenir viable pour la Birmanie doit garantir la sécurité, la responsabilité et les opportunités pour toutes les communautés, y compris les Rohingya, et s’attaquer aux causes profondes du conflit.