Sahara occidental : La Belgique réaffirme son plein soutien au processus politique de l’ONU

dknews
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Le ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Bernard Quintin, a réaffirmé le plein soutien de son pays au processus politique mené par les Nations unies pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au Sahara occidental occupé par le Maroc.

« La position du gouvernement belge actuel envers le Sahara occidental est connue et a déjà été exprimée par ma prédécesseur en 2022 ainsi que par le premier ministre Alexander De Croo (…) La Belgique apporte son plein soutien au processus mené par les Nations unies pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable par toutes les parties », a déclaré jeudi devant la presse le chef de la diplomatie belge.
Par ailleurs, M. Qunitin a rappelé l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique, réitérant le soutien de Bruxelles « à la résolution 2703 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis ».
Le Sahara occidental est considéré par l’ONU comme un territoire non-autonome dont le statut final sera déterminé par référendum devant être organisé par la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso).

Escalade du conflit en RDC : L’OIM met en garde contre le déplacement de centaines de milliers de personnes à Goma

L’escalade de la violence en République démocratique du Congo (RDC) a forcé de nombreuses personnes, dont certaines étaient déjà déplacées à l’intérieur du pays à la suite de conflits précédents, à se déplacer à nouveau, a déclaré vendredi l’agence des Nations Unies pour les migrations (OIM).
« Des milliers, voire des millions de personnes ont déjà été déplacées par des années de conflit dans l’est de la RDC, et les besoins humanitaires sont criants.
Avec l’escalade actuelle des combats à un rythme alarmant, une situation déjà désastreuse ne fait qu’empirer », a indiqué Amy Pope, directrice Général de l’OIM.
Des combats ont éclaté le 23 janvier entre le groupe rebelle M23 et les forces gouvernementales à Goma, Sake et dans certaines régions du Sud-Kivu, notamment à Minova. « L’escalade de la violence a forcé l’OIM et d’autres agences humanitaires à suspendre leurs opérations dans les zones les plus touchées, interrompant ainsi l’aide vitale à des milliers de personnes », a déclaré l’OIM.
Selon l’agence onusienne, le manque de financement a encore davantage entravé les efforts d’aide, le Plan de réponse humanitaire 2024 n’étant financé qu’à hauteur de 51 %. Le Plan de réponse et de besoins humanitaires pour la RDC pour 2025 nécessite 2,5 milliards de dollars, dont au moins 50 millions de dollars sont nécessaires de toute urgence pour faire face à la crise actuelle.
L’OIM a averti que le retard dans l’acheminement de l’aide pourrait entraîner de nouvelles souffrances pour les communautés touchées.

Les dirigeants est-africains appellent à un cessez-le-feu urgent

Les dirigeants est-africains ont appelé jeudi à un cessez-le-feu immédiat et sans conditions dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), alors que les combats gênent les opérations humanitaires dans la ville de Goma. Les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), qui ont tenu un sommet d’urgence par visioconférence mercredi soir, ont aussi exhorté le gouvernement congolais à discuter directement avec toutes les parties prenantes, y compris le groupe rebelle M23, afin de résoudre de manière pacifique le conflit qui s’aggrave. « Le sommet a appelé toutes les parties au conflit dans l’est de la RDC à cesser les hostilités et à observer un cessez-le-feu immédiat et sans conditions, ainsi qu’à faciliter l’accès humanitaire aux habitants affectés », ont déclaré les dirigeants dans un communiqué publié dans la capitale kenyane Nairobi. Le président Félix Tshisekedi de la RDC, un Etat membre de la CAE, n’a pas pris part au sommet convoqué par le président kenyan William Ruto, qui occupe la présidence tournante de la CAE.

700 tués dans les combats à Goma depuis dimanche dernier, selon l’ONU

Au moins 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées lors des combats pour le contrôle de la ville de Goma dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre dimanche et jeudi, a indiqué vendredi un porte-parole de l’ONU.
« L’Organisation mondiale de la Santé et ses partenaires, avec le gouvernement, ont mené une évaluation, entre le 26 janvier et hier, et rapportent que 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées », a déclaré Stéphane Dujarric, estimant que ces chiffres « devraient augmenter ».
A Goma, ville du Nord-Kivu conquise cette semaine par le groupe armé M23 et l’armée rwandaise, « la situation reste tendue et volatile, avec des tirs occasionnels », mais la situation est globalement plus calme, a commenté de son côté le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU Jean-Pierre Lacroix lors d’une conférence de presse, soulignant les problèmes causés par les munitions non explosées après plusieurs jours de combat.
Il s’est d’autre part inquiété de l’avancée du M23 et des forces rwandaises désormais vers le sud, vers la grande ville de Bukavu dans le Sud-Kivu.

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