La guerre génocidaire sioniste contre le bande de Ghaza a engendré des dangers « graves » et parfois mortels pour les femmes enceintes durant la période de grossesse, a déclaré Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié mardi.
Le rapport établit que le blocus illégal de la bande de Ghaza imposé par les forces sionistes, auquel se sont ajoutées de sévères restrictions à l’acheminement d’aide humanitaire et des attaques contre des établissements médicaux et des personnels de santé, « ont directement porté préjudice aux femmes pendant leur grossesse, lors de l’accouchement et durant la période postpartum ».
HRW constate que le gouvernement sioniste, en tant que puissance occupante à Ghaza, « a violé le droit des femmes enceintes et ceux des nouveau-nés ».
Depuis le début de l’agression sioniste, » les femmes et les filles vivent des grossesses en étant dépourvues de soins médicaux de base, d’installations sanitaires, d’eau et de nourriture », a déclaré Belkis Wille, directrice adjointe de la division Crises, conflits et armes à Human Rights Watch. Se basant sur les données révélées en juillet, par des experts en matière de santé maternelle, l’ONG a noté que « le taux de fausses couches à Ghaza avait augmenté de près de 300 % depuis le 7 octobre 2023 ».
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance a indiqué que depuis le 26 décembre 2024, « huit nourrissons et nouveau-nés seraient morts d’hypothermie, en raison de l’absence persistante d’abris de base, conjuguée aux températures hivernales ».
« Les violations flagrantes et répétées du droit international humanitaire et des droits humains commises à Ghaza par les autorités (sionistes) ont eu un impact particulièrement grave sur les femmes et les filles enceintes et sur les nouveau-nés.
Le cessez-le-feu à lui seul ne mettra pas fin à ces conditions abjectes », a conclu Belkis Wille.
Ghaza: MSF appelle à une augmentation massive et immédiate de l’assistance humanitaire
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a appelé lundi, à une augmentation massive et immédiate de l’assistance humanitaire dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, dévastée par plus de 15 mois d’agression sioniste génocidaire.
« Il est nécessaire de fournir des services de santé, une aide humanitaire et de reconstruire la ville pour que la vie puisse revenir à Rafah, mais il reste très dangereux pour les Palestiniens de retourner dans la plupart des régions », a souligné MSF.
Et de poursuivre : « Même si nous n’entendons plus le bruit des bombes, leurs dangers persistent ».
L’ONG a souligné que « les Palestiniens tentent de reconstruire Rafah à partir des décombres, mais la zone est dangereuse en raison des obus non explosés éparpillés dans les restes de bâtiments, qui prendront des années à nettoyer ». Elle a expliqué : « Tout est détruit à Rafah, les maisons, les magasins, les rues et les établissements de santé sont transformés en décombres, et les systèmes d’électricité et d’eau ont également été endommagés ».