Palestine Ghaza : le bilan de l’agression sioniste s’alourdit à 47.354 martyrs et 111.563 blessés

dknews
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Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 47.354 martyrs et 111.563 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes de la santé.

Selon la même source, les corps de 48 martyrs et 80 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres. Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agressions sionistes.

L’UNRWA met en garde contre les répercussions de l’interdiction de son travail en Palestine

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a mis en garde mardi contre les répercussions de la mise en œuvre de l’interdiction sioniste sur son travail dans les territoires palestiniens occupés.
La directrice des médias et de la communication de l’agence onusienne, Juliette Touma, a déclaré que l’interdiction imposée par l’entité sioniste à l’UNRWA, qui est « responsable de l’aide aux réfugiés palestiniens, devrait entrer en vigueur cette semaine, interrompant ainsi les services d’éducation et de santé essentiels pour des milliers de personnes ».
« Un tel ordre est contraire au droit international et son impact direct concerne les milliers de personnes qui fréquentent les écoles et les cliniques de l’UNRWA à El Qods-Est occupée », a indiqué la responsable onusienne.
Elle a exprimé par ailleurs l’engagement de l’agence onusienne à « rester et à fournir des services jusqu’à ce que cela devienne impossible ».
Cependant, si cette interdiction est appliquée, « le cessez-le-feu risque fort de s’effondrer », a-t-elle prévenu.

Ghaza: « les Palestiniens ont le droit de rentrer chez eux », souligne Refugees International

L’organisation humanitaire Refugees International s’est dit « alarmée » par les appels au déplacement forcé de la population de la bande de Ghaza, soulignant que « les Palestiniens avaient le droit de rentrer chez eux ». Les tentatives de déplacement de la population palestinienne de sa terre sont « profondément alarmantes et pourraient menacer le cessez-le-feu fragile (à Ghaza) », a déclaré l’Organisation, dans un communiqué publié lundi sur son site. Basée à Washington, elle a rappelé que les Palestiniens de Ghaza ont clairement indiqué qu’ »ils n’avaient pas l’intention de partir, et les pays de la région avaient dit qu’ils ne participeraient pas à un nettoyage ethnique.
Le transfert forcé de la population de Ghaza serait un crime flagrant au regard du droit international ».
Pour l’ONG, « les Palestiniens ont le droit immédiat de retourner volontairement dans leurs foyers et de commencer à reconstruire leur vie après plus de 15 mois de guerre ». « Toute action qui conduirait au déplacement forcé massif de Palestiniens de Ghaza serait une catastrophe humanitaire, déstabiliserait le cessez-le-feu actuel et détruirait les espoirs d’une paix viable », a-t-elle mis en garde. Pour conclure, elle appelle la communauté internationale à « s’opposer fermement » à ces tentatives et à « défendre des politiques respectueuses des droits et de la dignité des Palestiniens ».

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