Les affrontements se sont poursuivis vendredi dans l’est de la RDC entre le groupe armé M23, et l’armée congolaise, appuyée par des unités d’élite de Casques bleus des Nations unies.
Après l’échec d’une médiation sous l’égide de l’Angola, le M23 a repris du terrain ces dernières semaines et les combats se sont intensifiés autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés.
La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) a annoncé vendredi dans un communiqué que « les Forces de réaction rapide (QRF), unité d’élite de la Monusco, ont été activement engagées dans des combats intenses ».
« Au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde de la Monusco a mené des missions de tir contre les positions du M23 », a précisé l’organisation. Quelque 15.000 Casques bleus sont présents en RDC. A Kinshasa, au sortir d’un conseil de défense présidé par le chef d’Etat congolais Félix Tshisekedi, l’armée a confirmé la mort du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, blessé par balle jeudi près d’une ligne de front.
Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres s’est dit jeudi « alarmé » par un regain de violences qui pourrait aggraver « le risque d’une guerre régionale ».
Toute la journée, des affrontements ont eu lieu à une vingtaine de kilomètres seulement de Goma, ville au coeur des violences qui secouent l’est de la RDC depuis 30 ans, selon des sources militaires et sécuritaires.
Des coupures épisodiques de réseau mobile, d’internet et d’électricité ont affecté la ville.
RD Congo: les Casques bleus « engagés » dans des combats « intenses » contre le M23
La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) a déclaré vendredi que les Casques bleus sont « engagés » dans des combats « intenses » contre le M23, qui a gagné du terrain ces dernières semaines dans l’est du pays.
« Les Forces de réaction rapide (QRF), unité d’élite de la Monusco, ont été activement engagées dans des combats intenses », et « au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde de la Monusco a mené des missions de tir contre les positions du M23 », a-t-elle précisé dans un communiqué.