Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, a condamné les agressions continues de colons sionistes contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée, les qualifiant de « partie intégrante » de la politique d’extermination adoptée par l’entité sioniste à l’encontre du peuple palestinien.
« Ces crimes commis par les milices terroristes des colons et l’armée d’occupation faisaient partie de la poursuite de la guerre d’extermination menée par l’occupation sioniste contre le peuple palestinien, visant ses lieux saints et ses biens », a-t-il déclaré dans un communiqué relayé mardi par l’agence de presse Wafa.
Il a ajouté que « le gouvernement sioniste d’extrême-droite tentait d’entraîner la Cisjordanie dans un affrontement global par cette guerre silencieuse qu’il mène, dans le but d’intensifier et de créer un climat de violence et de tension », estimant que la décision de lever les sanctions contre les colons les encouragerait à commettre davantage de crimes.
M.Abu Rudeineh a dénoncé, dans ce contexte, notamment les récentes attaques des colons terroristes protégés par l’armée d’occupation contre les villages de Funduq, de Jinssafot et d’Amatin dans la province de Qalqiliya, en Cisjordanie, accompagnées de la mise en place par l’armée d’occupation de nombreuses barrières militaires et de portes en fer à l’entrée des villes et des villages, dans le but de couper les liens avec la Cisjordanie.
Lundi, la diplomatie palestinienne a vigoureusement dénoncé les agressions continues de colons sionistes contre des Palestiniens et leurs biens en Cisjordanie, appelant la communauté internationale à forcer l’entité sioniste à mettre un terme à ces pratiques.
De son côté, le président du Conseil palestinien, Rawhi Fattouh, après avoir condamné les violations répétées de colons sionistes, a indiqué que « ces crimes terroristes s’inscrivaient dans le contexte d’une escalade systématique du gouvernement de l’entité sioniste d’extrême droite, qui a permis aux extrémistes de violenter et d’agresser la population de la Cisjordanie occupée ».
Cisjordanie occupée : au moins 20 Palestiniens arrêtés par les forces d’occupation sionistes
Les forces d’occupation sionistes ont arrêté, dans la nuit de lundi à mardi, au moins 20 Palestiniens, dans plusieurs gouvernorats relevant de la Cisjordanie occupée, indique un communiqué conjoint publié par la Commission pour les affaires des prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens. Parmi les personnes appréhendées figurent une journaliste, une femme, deux frères et d’anciens prisonniers, précise le communiqué, relevant que les arrestations ont été menées dans les gouvernorats d’El Khalil, Qalqilya, Ramallah et Naplouse. Les forces d’occupation continuent de mener des opérations d’enquêtes sur le terrain (en Cisjordanie occupée), dont le rythme s’est récemment intensifié, ajoute la même source.
Dans ce contexte, l’armée sioniste a mené lundi des enquêtes sur le terrain ayant concerné des dizaines de jeunes dans les villes d’Azzoun et de Beit Fourik, accompagnées d’abus généralisés, d’agressions et de menaces, en plus d’actes de sabotage et de destruction des maisons des Palestiniens, souligne le communiqué.
Ghaza : l’acheminement de l’aide à un rythme soutenu pourrait prendre du temps, prévient l’IRC
Le Comité international de secours (IRC) a souligné que l’arrivée d’aide humanitaire à Ghaza, soumise à plus de 15 mois d’agression sioniste, pourrait prendre du temps à s’intensifier, alors que les camions ont effectué lundi leur deuxième journée de livraisons depuis le début du cessez-le-feu.
L’accord entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste prévoit que 600 camions chargés d’aide soient autorisés à entrer à Ghaza chaque jour pendant la première phase du cessez-le-feu de six semaines, dont 50 transportant du carburant. « C’est un grand pas en avant », a déclaré le directeur général du comité, David Miliband cité par des médias.
Mais « je crains que cela prenne du temps. Nous voulons accélérer le rythme le plus rapidement possible ». Il a précisé que l’IRC à Ghaza se concentre particulièrement sur l’eau et l’assainissement, la protection de l’enfance et d’autres soins de santé.
Miliband a indiqué que des fonds étaient également nécessaires pour une réponse durable à Ghaza, « car il s’agit d’une urgence massive ».
Ghaza: une experte de l’ONU sur la torture salue l’accord de cessez-le-feu
La rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture, Alice Jill Edwards, a salué lundi l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, appelant à des enquêtes « indépendantes » et « impartiales » sur les violations commises par l’entité sioniste durant sa guerre génocidaire contre l’enclave palestinienne.
« C’est un jour que beaucoup attendaient », a déclaré Edwards dans un communiqué au sujet de l’accord de cessez-le-feu conclu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste. Elle a souligné que la première phase de l’accord « permet à de nombreux Palestiniens de rentrer chez eux et à l’aide humanitaire d’urgence d’être acheminée.
Cette avancée cruciale pourrait offrir une chance de paix et de justice durables après une période d’immenses souffrances ». Elle a réclamé, dans ce contexte, « des enquêtes indépendantes et impartiales sur toutes les violations présumées ». « Cet accord est une première étape importante (…) S’il est pleinement mis en œuvre, il pourrait marquer le début d’une trêve durable et le début d’un processus vers une paix durable et juste », a estimé M. Edwards.
Le rapporteuse onusienne a réitéré en outre la nécessité de « continuer à faire preuve de vigilance concernant le traitement des détenus palestiniens (détenus par l’entité sioniste) ».
« Ils doivent être traités avec humanité et dignité à tout moment, et toutes les personnes détenues arbitrairement doivent être libérées », a-t-elle plaidé, ajoutant qu’elle continuerait à faire part aux autorités sionistes de ses préoccupations concernant les allégations crédibles de torture et de mauvais traitements, ainsi que de sa demande d’inspection des centres de détention.