Le Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Haitham Al Ghais, a appelé à une redéfinition de la notion de la « transition énergétique », soulignant que le monde a besoin de toutes ses ressources pour assurer la sécurité énergétique.
Dans un article publié sur le site-web de l’Opep, M. Al Ghais a souligné que « le terme de transition énergétique est devenu un expression +fourretout+ pour désigner une vision intangible, qui fait paraître normal un avenir radicalement différent », estimant que la notion actuelle de la transition énergétique ne s’appuie pas sur l’histoire réelle de l’énergie et ne constitue pas un avenir réaliste pour tous les pays et tous les peuples du monde ».
Elle pourrait, en outre, entraîner des défis majeurs en matière de sécurité énergétique, de disponibilité de l’énergie et de réduction des émissions, et entraîner l’absence d’investissements nécessaires, a-t-il ajouté.
« Une grande partie du discours sur la transition que nous entendons est basé sur une hypothèse concernant notre passé énergétique, selon laquelle les sources d’énergie sont enfermées dans une compétition sans fin et se sont constamment remplacées les unes les autres: le charbon a remplacé le bois, qui a été remplacé par le pétrole, qui sera apparemment remplacé par les énergies renouvelables. C’est également faux, car les sources d’énergie n’ont pas disparu, au contraire, elles continuent de se compléter et même de dépendre les unes des autres », explique-t-il.
« Il s’agit d’ajouter de nouvelles énergies et de nouvelles technologies, et non de les supprimer », a-t-il affirmé, tout en mettant en avant l’importance d’investir davantage dans l’industrie pétrolière qui a besoin de 17.400 milliards de dollars d’ici 2050, soit près de 650 milliards de dollars par an.
