Bolivie : 41 personnes arrêtées après des affrontements entre la police et des partisans de Morales

dknews
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Supporters of former Bolivian President Evo Morales block a road at the entrance to the town of Parotani, 40 kilometers from Cochabamba, Bolivia, on October 29, 2024. Thirteen people were injured Tuesday in clashes between the Bolivian police and supporters of ex-president Evo Morales in the central town of Mairana, a doctor said. Maria Veizaga, a doctor at the local hospital, said 13 people, including 12 police officers, had been treated for injuries following the clashes in an area where Morales supporters have been blocking roads for two weeks to prevent his possible arrest. (Photo by AIZAR RALDES / AFP)

Des affrontements entre la police et des partisans de l’ex-président bolivien Evo Morales ont entraîné l’arrestation de 41 personnes mardi, au deuxième jour de manifestations dans la capitale, selon le médiateur chargé de la défense des libertés.

Depuis lundi, au total 43 personnes ont été arrêtées, selon le bureau du Défenseur du peuple, organe public mais indépendant dont la mission est de protéger les droits et libertés des Boliviens.

Des centaines de partisans d’Evo Morales, qui cherche à revenir au pouvoir, sont arrivés à La Paz lundi pour protester contre la crise économique et réclamer la démission du président Luis Arce, après une marche de quatre jours depuis la ville de Patacamaya, à 100 km au sud de la capitale.

Pour la deuxième journée consécutive, les manifestants ont tenté en vain mardi de se réunir sur la place d’Armes, siège de la présidence et de l’Assemblée à La Paz.

Le porte-parole du bureau du médiateur, Juan Ledezma, a assuré que l’organisation avait interrogé les « 41 personnes » en état d’arrestation, et qu’elles se trouvaient en bonne santé.

C’est la deuxième marche engagée par les partisans du premier chef d’Etat bolivien d’origine indigène, tenant d’une gauche radicale, après une première en septembre à laquelle Evo Morales avait participé.

Mais depuis, visé par un mandat d’arrêt, l’ancien président (2006-2019) reste retranché dans son bastion du centre du pays où la police locale refuse de coopérer avec le parquet.

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