Un autre détenu palestinien est décédé tragiquement en détention administrative dans une prison sioniste en raison d’une négligence médicale, indique lundi une organisation palestinienne.
La Commission palestinienne des affaires des détenus et des ex-détenus a annoncé la mort dimanche du détenu palestinien, Moataz Mahmoud Abu Zneid, soulignant « la négligence systématique » à laquelle il était confronté en détention.
Abu Zneid, 35 ans, un habitant de Dura, à El Khalil, a été arrêté le 27 juin 2023 et placé en détention administrative depuis.
Selon sa famille, il était en bonne santé avant son arrestation.
Cependant, son état s’est rapidement détérioré pendant sa détention.
Malgré la gravité de son état, l’administration pénitentiaire a retardé son transfert vers un hôpital, commettant un « acte délibéré de négligence médicale », a dénoncé la Commission.
Avec la mort du détenu Abu Zneid, le nombre de martyrs parmi les prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons d’occupation depuis le début de la guerre de génocide s’élève à 55 martyrs, selon les médias palestiniens.
Ghaza: 4500 cas d’amputation depuis le début du génocide sioniste
Le ministère de la Santé palestinien a révélé que la bande de Ghaza avait enregistré 4500 cas d’amputation des membres inférieurs et/ou supérieurs chez les civils palestiniens depuis le début du génocide commis par l’armée d’occupation sioniste.
Le directeur de l’unité des informations sanitaires au ministère, Zaher Al-Ouhidi, a précisé qu’ »environ 4500 personnes ont subi une amputation, dont 800 enfants et 540 femmes, soit respectivement 18% et 12% du nombre total des cas, ce qui reflète l’ampleur de la catastrophe dans la bande de Ghaza ».
Al-Ouhidi a indiqué que « le nombre des opérations d’amputation, notamment parmi les enfants, tend à la hausse notamment avec les raids incessants de l’armée d’occupation et le manque de moyens et du matériel pour les interventions chirurgicales ».
En octobre 2024, la directrice du Bureau des Nations Unies pour la coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), Lisa Doughten, a déclaré que Ghaza est devenue « la plus grande région regroupant des enfants ayant des membres amputés dans l’histoire moderne ». Elle a ajouté que « 10 enfants perdent un de leurs membres chaque jour à Ghaza à cause du génocide » sioniste.
Le commissaire général de l’agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, avait de son côté parlé de la « pandémie de l’handicap » qui sévit dans la bande de Ghaza au moment où les membres artificiels accusent un manque criant.